Télévision : 28 octobre 2024 à 02:25-04:25 sur Arte
film : comédie dramatique
A la tête d'une entreprise espagnole florissante, Juan Blanco annonce avec fierté à ses employés que leur usine est sélectionnée parmi les prétendants à un prix prestigieux récompensant leur exemplarité. Pourtant, le patron ferme les yeux sur une réalité bien plus complexe qu'il va tenter de dissimuler temporairement. En effet, entre un employé licencié et en grève devant le site, d'autres salariés aux prises avec des problèmes existentiels, ou simplement une nouvelle arrivée très entreprenante, Juan ne sait où donner de la tête. Peu importe, l'objectif sera atteint : il obtiendra ce prix par tous les moyens dont il dispose... - Critique : Le cinéma espagnol a élevé au rang de trésor national cette comédie couverte de récompenses. Javier Bardem y poursuit sa collaboration avec le réalisateur des Lundis au soleil (2002) et d’Escobar (2017), qui lui offre une partition idéale au fil d’un scénario mené à la baguette. Grimé et plaisamment banalisé, l’acteur joue le patron paternaliste d’une petite entreprise tellement bien gérée sur tous les plans qu’elle concourt pour un énième prix d’excellence. Il ne reste plus à Juan Blanco qu’à exercer son pouvoir pour resserrer quelques boulons et virer un employé, sans cesser de louer la bonne entente familiale. Tout s’équilibre forcément, car, dans son usine, on fabrique des balances. El buen patrón retrouve une tradition qu’a pu illustrer, chez nous, Louis de Funès : les grands personnages confiés à de grands comiques. Mais ce qui fait la réussite du film est justement que Javier Bardem n’est pas seulement un amuseur. Le gentil et méchant roublard qu’il campe y gagne une vérité indécidable. Ses petits arrangements avec la paix sociale virent au grand dérapage à cause de l’ouvrier qu’il met au chômage, un homme aussi bruyant que discret, aussi maladroit que rusé. Juan Blanco ne pourra éviter de se salir les mains, littéralement et copieusement, mais à force de les laver au savon, il retrouvera sa prestance — le jeu avec les symboles, comme ces balances qui représentent la justice, est savoureux. En sauvant sans cesse ce bon patron qu’il semble vouloir perdre, le réalisateur choisit un ton bonhomme qui paraît un peu exotique en France, où la satire serait, sur un tel sujet, assurément moins classique. L’esprit du film n’en est pas moins lucide. Montrée comme extérieure au petit monde de l’usine, la violence ne cesse d’envahir tout, et chacun l’encaisse en y trouvant son intérêt. Avec cette comédie noire feutrée, le rire est assuré, le trouble aussi.
Année : 2021
Avec : Albizu Fernando, Almudena Amor, Celso Bugallo, Javier Bardem, Manolo Solo, Mara Guill, Martín Páez, Rafa Castejón, Sonia Almarcha, Tarik Rmili, Yaël Belicha, Óscar de
Télévision : 14 octobre 2024 à 13:35-15:45 sur Arte
film : comédie dramatique
A la tête d'une entreprise espagnole florissante, Juan Blanco annonce avec fierté à ses employés que leur usine est sélectionnée parmi les prétendants à un prix prestigieux récompensant leur exemplarité. Pourtant, le patron ferme les yeux sur une réalité bien plus complexe qu'il va tenter de dissimuler temporairement. En effet, entre un employé licencié et en grève devant le site, d'autres salariés aux prises avec des problèmes existentiels, ou simplement une nouvelle arrivée très entreprenante, Juan ne sait où donner de la tête. Peu importe, l'objectif sera atteint : il obtiendra ce prix par tous les moyens dont il dispose... - Critique : Le cinéma espagnol a élevé au rang de trésor national cette comédie couverte de récompenses. Javier Bardem y poursuit sa collaboration avec le réalisateur des Lundis au soleil (2002) et d’Escobar (2017), qui lui offre une partition idéale au fil d’un scénario mené à la baguette. Grimé et plaisamment banalisé, l’acteur joue le patron paternaliste d’une petite entreprise tellement bien gérée sur tous les plans qu’elle concourt pour un énième prix d’excellence. Il ne reste plus à Juan Blanco qu’à exercer son pouvoir pour resserrer quelques boulons et virer un employé, sans cesser de louer la bonne entente familiale. Tout s’équilibre forcément, car, dans son usine, on fabrique des balances. El buen patrón retrouve une tradition qu’a pu illustrer, chez nous, Louis de Funès : les grands personnages confiés à de grands comiques. Mais ce qui fait la réussite du film est justement que Javier Bardem n’est pas seulement un amuseur. Le gentil et méchant roublard qu’il campe y gagne une vérité indécidable. Ses petits arrangements avec la paix sociale virent au grand dérapage à cause de l’ouvrier qu’il met au chômage, un homme aussi bruyant que discret, aussi maladroit que rusé. Juan Blanco ne pourra éviter de se salir les mains, littéralement et copieusement, mais à force de les laver au savon, il retrouvera sa prestance — le jeu avec les symboles, comme ces balances qui représentent la justice, est savoureux. En sauvant sans cesse ce bon patron qu’il semble vouloir perdre, le réalisateur choisit un ton bonhomme qui paraît un peu exotique en France, où la satire serait, sur un tel sujet, assurément moins classique. L’esprit du film n’en est pas moins lucide. Montrée comme extérieure au petit monde de l’usine, la violence ne cesse d’envahir tout, et chacun l’encaisse en y trouvant son intérêt. Avec cette comédie noire feutrée, le rire est assuré, le trouble aussi.
Année : 2021
Avec : Albizu Fernando, Almudena Amor, Celso Bugallo, Javier Bardem, Manolo Solo, Mara Guill, Martín Páez, Rafa Castejón, Sonia Almarcha, Tarik Rmili, Yaël Belicha, Óscar de
Télévision : 2 octobre 2024 à 20:55-22:55 sur Arte
film : comédie dramatique
A la tête d'une entreprise espagnole florissante, Juan Blanco annonce avec fierté à ses employés que leur usine est sélectionnée parmi les prétendants à un prix prestigieux récompensant leur exemplarité. Pourtant, le patron ferme les yeux sur une réalité bien plus complexe qu'il va tenter de dissimuler temporairement. En effet, entre un employé licencié et en grève devant le site, d'autres salariés aux prises avec des problèmes existentiels, ou simplement une nouvelle arrivée très entreprenante, Juan ne sait où donner de la tête. Peu importe, l'objectif sera atteint : il obtiendra ce prix par tous les moyens dont il dispose... - Critique : Le cinéma espagnol a élevé au rang de trésor national cette comédie couverte de récompenses. Javier Bardem y poursuit sa collaboration avec le réalisateur des Lundis au soleil (2002) et d’Escobar (2017), qui lui offre une partition idéale au fil d’un scénario mené à la baguette. Grimé et plaisamment banalisé, l’acteur joue le patron paternaliste d’une petite entreprise tellement bien gérée sur tous les plans qu’elle concourt pour un énième prix d’excellence. Il ne reste plus à Juan Blanco qu’à exercer son pouvoir pour resserrer quelques boulons et virer un employé, sans cesser de louer la bonne entente familiale. Tout s’équilibre forcément, car, dans son usine, on fabrique des balances. El buen patrón retrouve une tradition qu’a pu illustrer, chez nous, Louis de Funès : les grands personnages confiés à de grands comiques. Mais ce qui fait la réussite du film est justement que Javier Bardem n’est pas seulement un amuseur. Le gentil et méchant roublard qu’il campe y gagne une vérité indécidable. Ses petits arrangements avec la paix sociale virent au grand dérapage à cause de l’ouvrier qu’il met au chômage, un homme aussi bruyant que discret, aussi maladroit que rusé. Juan Blanco ne pourra éviter de se salir les mains, littéralement et copieusement, mais à force de les laver au savon, il retrouvera sa prestance — le jeu avec les symboles, comme ces balances qui représentent la justice, est savoureux. En sauvant sans cesse ce bon patron qu’il semble vouloir perdre, le réalisateur choisit un ton bonhomme qui paraît un peu exotique en France, où la satire serait, sur un tel sujet, assurément moins classique. L’esprit du film n’en est pas moins lucide. Montrée comme extérieure au petit monde de l’usine, la violence ne cesse d’envahir tout, et chacun l’encaisse en y trouvant son intérêt. Avec cette comédie noire feutrée, le rire est assuré, le trouble aussi.
Année : 2021
Avec : Albizu Fernando, Almudena Amor, Celso Bugallo, Javier Bardem, Manolo Solo, Mara Guill, Martín Páez, Rafa Castejón, Sonia Almarcha, Tarik Rmili, Yaël Belicha, Óscar de
Netflix : 29 février 2024
Le Programme a tout changé. Il a rejeté la créativité humaine, remis en question le libre arbitre et semble capable de briser les murs de la raison. La connaissance universelle est désormais à notre portée, mais la race humaine est-elle prête ?
De : Esaú Dharma, Mar Delgado, Juanjo Ramírez Mascaró, David Galán Galindo, Pablo Vara, Alberto Carpintero, Pepe Macías
Avec : Pedro Bahón, Eugenio Barona, Juan Blanco, Emilio Buale, Dámaso Conde
Netflix : 9 septembre 2023
De : Esaú Dharma, Mar Delgado, Juan José Ramírez Mascaró, David Galán Galindo, Pablo Vara, Alberto Carpintero, Pepe Macías
Avec : Pedro Bahón, Eugenio Barona, Juan Blanco, Emilio Buale, Dámaso Conde
Netflix : 6 mai 2023
De : Esaú Dharma, Mar Delgado, Juan José Ramírez Mascaró, David Galán Galindo, Pablo Vara, Alberto Carpintero, Pepe Macías
Avec : Pedro Bahón, Eugenio Barona, Juan Blanco, Emilio Buale, Dámaso Conde
DVD/Blu-ray : 23 novembre 2022
Editeur : Blaq Out
Année : 2021
Avec : Javier Bardem, Manolo Solo, Almudena Amor, Óscar de la Fuente, Sonia Almarcha, Fernando Albizu, Tarik Rmili, Rafa Castejón
Netflix : 13 novembre 2020
Victime de chantage, un éditeur millionnaire est confronté à une question de vie ou de mort. D'après une nouvelle de Jack London transposée dans le Madrid d'aujourd'hui.
De : Mateo Gil, Mateo Gil, Miguel Barros
Avec : Luis Tosar, Marta Belmonte, Guillermo Toledo, Carlos Blanco, Marta Milans, Goize Blanco, Elena Irureta, Bea Segura, Jorge Andreu, Daniel Holguín, Adolfo Fernández, Fernando Barona, Juan Blanco, Ahmed Boulane, Pepe Ocio, Vito Sanz, Adelfa Calvo, Joaquín Climent, Carmelo Gómez, Miguel Ángel Solá
Netflix : 15 septembre 2020
Le combat d'une famille pour la survie dans un Madrid dystopique met en lumière les disparités existantes entre deux mondes séparés par un mur... et bien plus encore.
De : Daniel Écija
Avec : Unax Ugalde, Olivia Molina, Eleonora Wexler, Abel Folk, Ángela Molina, Manu Fullola, Daniel Ibáñez, Laura Quirós, Nicolás Illoro, Belén Écija, Juan Blanco, Yaima Ramos