Télévision : 2 mars à 23:20-00:20 sur Chérie 25
série policière
Bon sang ne saurait mentir. Saison:7 - Episode:9 - Candice et son équipe se rendent sur les berges du lac de Salagou où le corps de François Portier a été découvert sur le lieu de tournage d'une série - un peu dur de s'y retrouver entre les vrais collègues qui sécurisent la zone et les comédiens en uniforme. Quelqu'un a frappé la victime à la tempe avec une pierre. L'arme du crime a été essuyée puis abandonnée près du corps. Candice remarque que la voiture de François était équipée d'un pneu hiver, et de trois autres d'été. Cela signifie que François avait utilisé sa roue de secours pour remplacer un premier pneu crevé, puis il en a eu un deuxième et s'est rabattu sur ce qu'il avait en réserve... - Critique : Suite et fin de la septième saison des aventures de Candice Renoir, la sémillante flic sétoise. Laquelle vient ici de demander sa mutation à Paris, ce qui met la pagaille dans son mariage avec Max. De son côté, Antoine, atteint d’une maladie du cerveau, se résout à se faire opérer. Les deux héros trouveront tout de même le temps d’élucider le meurtre du chef décorateur de la série Les Ames englouties, mais aussi celui, déguisé en suicide, d’une avocate et élue locale spécialisée dans l’environnement… Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ces deux enquêtes : la première ne profite même pas, ou si peu, des possibilités de mise en abyme offertes par le contexte du crime (le tournage d’une série policière), et la seconde s’embourbe dans un scénario vaseux à base d’écologie. Quant au chassé-croisé amoureux entre Candice et Antoine, au bout de sept saisons, on commence à en avoir soupé. Las, la chute du dernier épisode nous promet des atermoiements supplémentaires dans la prochaine salve d’enquêtes.
Année : 2019
De : Raphaël Lenglet
Avec : Ali Marhyar, Amélie Robin, Benjamin Baroche, Cécile Bois, Joyce Bibring, Maeva Pasquali, Marie Vincent, Nathalie Boutefeu, Olivier Cabassut, Olivier Cruveiller, Raphaël Lenglet, Yeelem Jappain
Télévision : 24 février à 02:15-03:50 sur Arte
film : drame
Cadre dirigeant dans une grande entreprise, Philippe subit les conséquences de décisions prises par une hiérarchie instable. Pour éviter une faillite pure et simple, il doit procéder à contrecœur au licenciement d'une partie de ses effectifs. A l'approche de la cinquantaine, sa femme Anne ne supporte plus de voir sa vie de couple minée par les problèmes professionnels d'un époux incapable de faire preuve de discernement. Très vite, la décision tombe : elle souhaite divorcer. Acculé, Philippe se retrouve à la croisée des chemins. Désormais, il doit faire le tri, choisir ses priorités, et décider du sens à donner à son existence... - Critique : Au printemps 2020, dans la sidération initiale de la pandémie, l’Occident confiné a caressé l’espoir, flou et fugitif, d’un « monde d’après » forcément meilleur. « Du calme, les rêveurs », a illico tempéré le réel, qui s’y connaît davantage en douches froides qu’en lundis au soleil. Dans Un autre monde, dont le titre doit sans doute fort peu au tube du groupe Téléphone, Stéphane Brizé ne carbure pas à l’utopie. Au contraire, il retourne au charbon : après La Loi du marché (2015) et En guerre (2018), le réalisateur poursuit son exploration du travail mondialisé, clôturant une trilogie dont il assure qu’elle n’était pas préméditée. Les films se répondent au point de former un genre de Rashomon du capitalisme en crise, bâti sur les points de vue successifs et complémentaires d’un trio d’hommes en souffrance. L’entreprise de Brizé, passionnante, raconte ainsi trois vérités : celle de l’ouvrier laissé sur le carreau par un dégraissage ; celle du leader syndical en lutte contre la fermeture de sa boîte ; et, aujourd’hui, celle du cadre sommé d’exécuter un « ambitieux plan d’économie » – en clair, virer dix pour cent de ses effectifs. Le coup de maître tient à ce qu’ils sont tous les trois interprétés par un seul et même acteur, Vincent Lindon, ce stupéfiant caméléon social, aussi juste en bourgeois accablé à grosse Volvo qu’il l’était, dans En guerre, en manifestant rageur à gilet fluo. Il endosse donc cette fois le costume-cravate de Philippe Lemesle, directeur d’une usine d’électroménager, que l’on rencontre précisément au moment où son monde bascule vers… quoi ? La solitude, déjà, puisque sa femme, Anne (Sandrine Kiberlain, de retour chez Brizé douze ans après Mademoiselle Chambon), a demandé le divorce. Le chagrin, aussi, quand leur fils (Anthony Bajon), étudiant en école de commerce, subit un burn-out qui le mène à l’hôpital psychiatrique. L’incompréhension, enfin, quand le groupe du dirigeant, largement bénéficiaire, lui impose de licencier pour envoyer un « message » positif aux actionnaires. La violence du capitalisme Les ennuis, souvent, volent en escadron. Ils s’abattent d’un coup sur Philippe Lemesle, jusque-là grand gagnant d’un jeu qui pourrait s’appeler « Des chiffres et des êtres » mais qui, soudain, n’en comprend plus la règle. Le cinéaste le filme tantôt en réunion, encerclé, enfermé, tantôt isolé face à des colonnes de noms et de nombres, Stabilo à la main, en quête d’une impossible solution. Tout prêt, au départ, à « sacrifier cinquante-huit personnes pour en sauver cinq cents », le bon petit soldat s’imagine un temps en chevalier blanc mais l’absurdité du système finit par lui crever les yeux. À nouveau, Stéphane Brizé et son coscénariste Olivier Gorce excellent à pointer la violence – « Demain matin, y a une personne de l’atelier 1 qui passe sous un train, faudrait que ce soit surtout pas laquelle ? », interroge un cadre venu du siège – et le dévoiement de la langue managériale, où le terme « courage » revient en leitmotiv. De même, l’ensemble de la distribution, acteurs et non-professionnels mêlés, suscite l’admiration, avec une mention spéciale à l’ex-journaliste Marie Drucker, patronne coupante comme une lame. Mais, bizarrement, plus que le dénouement, un brin trop explicite, c’est une scène de vie conjugale qui nous chavire. Philippe et Anne y font visiter leur maison à un jeune couple en quête de foyer. On parle chauffage au sol, exposition sud, et la caméra, ignorant les acheteurs potentiels, s’attarde tour à tour sur les visages de Lindon et de Kiberlain pour y scruter l’indicible, la tendresse, les regrets. Juste la fin de leur monde.
Année : 2021
Avec : Anthony Bajon, Christophe Rossignon, Didier Bille, Guillaume Draux, Jean-Pierre Gauthier, Joyce Bibring, Marie Drucker, Olivier Beaudet, Olivier Lemaire, Sandrine Kiberlain, Sarah Laurent, Vincent Lindon
Télévision : 24 février à 02:15-03:45 sur Arte
film : drame
Cadre dirigeant dans une grande entreprise, Philippe subit les conséquences de décisions prises par une hiérarchie instable. Pour éviter une faillite pure et simple, il doit procéder à contrecœur au licenciement d'une partie de ses effectifs. A l'approche de la cinquantaine, sa femme Anne ne supporte plus de voir sa vie de couple minée par les problèmes professionnels d'un époux incapable de faire preuve de discernement. Très vite, la décision tombe : elle souhaite divorcer. Acculé, Philippe se retrouve à la croisée des chemins. Désormais, il doit faire le tri, choisir ses priorités, et décider du sens à donner à son existence... - Critique : Au printemps 2020, dans la sidération initiale de la pandémie, l’Occident confiné a caressé l’espoir, flou et fugitif, d’un « monde d’après » forcément meilleur. « Du calme, les rêveurs », a illico tempéré le réel, qui s’y connaît davantage en douches froides qu’en lundis au soleil. Dans Un autre monde, dont le titre doit sans doute fort peu au tube du groupe Téléphone, Stéphane Brizé ne carbure pas à l’utopie. Au contraire, il retourne au charbon : après La Loi du marché (2015) et En guerre (2018), le réalisateur poursuit son exploration du travail mondialisé, clôturant une trilogie dont il assure qu’elle n’était pas préméditée. Les films se répondent au point de former un genre de Rashomon du capitalisme en crise, bâti sur les points de vue successifs et complémentaires d’un trio d’hommes en souffrance. L’entreprise de Brizé, passionnante, raconte ainsi trois vérités : celle de l’ouvrier laissé sur le carreau par un dégraissage ; celle du leader syndical en lutte contre la fermeture de sa boîte ; et, aujourd’hui, celle du cadre sommé d’exécuter un « ambitieux plan d’économie » – en clair, virer dix pour cent de ses effectifs. Le coup de maître tient à ce qu’ils sont tous les trois interprétés par un seul et même acteur, Vincent Lindon, ce stupéfiant caméléon social, aussi juste en bourgeois accablé à grosse Volvo qu’il l’était, dans En guerre, en manifestant rageur à gilet fluo. Il endosse donc cette fois le costume-cravate de Philippe Lemesle, directeur d’une usine d’électroménager, que l’on rencontre précisément au moment où son monde bascule vers… quoi ? La solitude, déjà, puisque sa femme, Anne (Sandrine Kiberlain, de retour chez Brizé douze ans après Mademoiselle Chambon), a demandé le divorce. Le chagrin, aussi, quand leur fils (Anthony Bajon), étudiant en école de commerce, subit un burn-out qui le mène à l’hôpital psychiatrique. L’incompréhension, enfin, quand le groupe du dirigeant, largement bénéficiaire, lui impose de licencier pour envoyer un « message » positif aux actionnaires. La violence du capitalisme Les ennuis, souvent, volent en escadron. Ils s’abattent d’un coup sur Philippe Lemesle, jusque-là grand gagnant d’un jeu qui pourrait s’appeler « Des chiffres et des êtres » mais qui, soudain, n’en comprend plus la règle. Le cinéaste le filme tantôt en réunion, encerclé, enfermé, tantôt isolé face à des colonnes de noms et de nombres, Stabilo à la main, en quête d’une impossible solution. Tout prêt, au départ, à « sacrifier cinquante-huit personnes pour en sauver cinq cents », le bon petit soldat s’imagine un temps en chevalier blanc mais l’absurdité du système finit par lui crever les yeux. À nouveau, Stéphane Brizé et son coscénariste Olivier Gorce excellent à pointer la violence – « Demain matin, y a une personne de l’atelier 1 qui passe sous un train, faudrait que ce soit surtout pas laquelle ? », interroge un cadre venu du siège – et le dévoiement de la langue managériale, où le terme « courage » revient en leitmotiv. De même, l’ensemble de la distribution, acteurs et non-professionnels mêlés, suscite l’admiration, avec une mention spéciale à l’ex-journaliste Marie Drucker, patronne coupante comme une lame. Mais, bizarrement, plus que le dénouement, un brin trop explicite, c’est une scène de vie conjugale qui nous chavire. Philippe et Anne y font visiter leur maison à un jeune couple en quête de foyer. On parle chauffage au sol, exposition sud, et la caméra, ignorant les acheteurs potentiels, s’attarde tour à tour sur les visages de Lindon et de Kiberlain pour y scruter l’indicible, la tendresse, les regrets. Juste la fin de leur monde.
Année : 2021
Avec : Anthony Bajon, Christophe Rossignon, Didier Bille, Guillaume Draux, Jean-Pierre Gauthier, Joyce Bibring, Marie Drucker, Olivier Beaudet, Olivier Lemaire, Sandrine Kiberlain, Sarah Laurent, Vincent Lindon
Télévision : 16 février à 18:55-20:00 sur Chérie 25
série policière
Bon sang ne saurait mentir. Saison:7 - Episode:9 - Candice et son équipe se rendent sur les berges du lac de Salagou où le corps de François Portier a été découvert sur le lieu de tournage d'une série - un peu dur de s'y retrouver entre les vrais collègues qui sécurisent la zone et les comédiens en uniforme. Quelqu'un a frappé la victime à la tempe avec une pierre. L'arme du crime a été essuyée puis abandonnée près du corps. Candice remarque que la voiture de François était équipée d'un pneu hiver, et de trois autres d'été. Cela signifie que François avait utilisé sa roue de secours pour remplacer un premier pneu crevé, puis il en a eu un deuxième et s'est rabattu sur ce qu'il avait en réserve... - Critique : Suite et fin de la septième saison des aventures de Candice Renoir, la sémillante flic sétoise. Laquelle vient ici de demander sa mutation à Paris, ce qui met la pagaille dans son mariage avec Max. De son côté, Antoine, atteint d’une maladie du cerveau, se résout à se faire opérer. Les deux héros trouveront tout de même le temps d’élucider le meurtre du chef décorateur de la série Les Ames englouties, mais aussi celui, déguisé en suicide, d’une avocate et élue locale spécialisée dans l’environnement… Pas grand-chose à se mettre sous la dent dans ces deux enquêtes : la première ne profite même pas, ou si peu, des possibilités de mise en abyme offertes par le contexte du crime (le tournage d’une série policière), et la seconde s’embourbe dans un scénario vaseux à base d’écologie. Quant au chassé-croisé amoureux entre Candice et Antoine, au bout de sept saisons, on commence à en avoir soupé. Las, la chute du dernier épisode nous promet des atermoiements supplémentaires dans la prochaine salve d’enquêtes.
Année : 2019
De : Raphaël Lenglet
Avec : Ali Marhyar, Amélie Robin, Benjamin Baroche, Cécile Bois, Joyce Bibring, Maeva Pasquali, Marie Vincent, Nathalie Boutefeu, Olivier Cabassut, Olivier Cruveiller, Raphaël Lenglet, Yeelem Jappain
Netflix : 11 janvier
Suite à des problèmes de santé, Victoire Delorme, institutrice, vient s’installer avec son mari Samuel et leurs deux enfants dans un petit village du sud de la France. À la sortie du premier jour d’école, un séduisant quarantenaire interpelle Victoire. L’homme n’est autre que Florent Maléval, le premier amour de Victoire. Ils sont tous les deux mariés, mais la flamme qu’ils croyaient tous deux éteinte se rallume avec une force qui les dépasse. Alors qu’ils prennent la décision de se séparer de leurs conjoints pour vivre ensemble, Marion, la femme de Florent, disparaît subitement...Devant cette situation, Victoire et Florent souhaitent garder leur relation secrète. Où est Marion ? L’a-t-on assassinée ? Et jusqu’où Victoire serait-elle prête à aller par amour ?
De : Lionel Bailliu, Yann Le Gal
Avec : Julie Gayet, Bruno Debrandt, Thomas Jouannet, Marie Dompnier, Joyce Bibring, Alain Doutey, Sylvie Granotier
DVD/Blu-ray : 4 décembre 2024
Editeur : Koba Films
Année : 2025
De : Philippe Dajoux
Avec : Odile Vuillemin, Joyce Bibring, Yann Sundberg, Paul Le Bourdon, Malik Elakehal El Miliani, Vincent Jouan, Laurent Gamelon, Maïra Schmitt