DVD/Blu-ray : 14 novembre 2023
Editeur : Elephant Films
Année : 1955
De : Joseph H Lewis
Avec : Cornel Wilde, Richard Conte, Brian Donlevy, Jean Wallace, Robert Middleton, Lee Van Cleef, Earl Holliman, Helen Walker
DVD/Blu-ray : 11 juillet 2023
Editeur : Elephant Films
Année : 1955
De : Joseph H Lewis
Avec : Cornel Wilde, Richard Conte, Brian Donlevy, Jean Wallace, Robert Middleton, Lee Van Cleef, Earl Holliman, Helen Walker
DVD/Blu-ray : 11 juillet 2023
Editeur : Elephant Films
Année : 1955
De : Joseph H Lewis
Avec : Cornel Wilde, Richard Conte, Brian Donlevy, Jean Wallace, Robert Middleton, Lee Van Cleef, Earl Holliman, Helen Walker
DVD/Blu-ray : 20 octobre 2020
Editeur : Sidonis Calysta
De : Joseph H Lewis, Richard Quine, Richard Wallace, Rudolph Maté
Avec : Glenn Ford, Nina Foch, James Whitmore, Barry Kelley, Mickey Rooney, Dianne Foster, Kevin McCarthy, Jack Kelly, Glenn Ford, Janis Carter, Barry Sullivan, Edgar Buchanan, William Holden, Nancy Olson, Barry Fitzgerald, Lyle Bettger
DVD/Blu-ray : 18 février 2020
Editeur : Sidonis Calysta
Année : 1949
De : Joseph H Lewis
Avec : Glenn Ford, Nina Foch, James Whitmore, Barry Kelley, David Wolfe, Frank Tweddell, Howard St John, John F Hamilton
Télévision : 2 mars 2018 à 01:55-03:30 sur Arte
film : thriller
As du volant, Ryan Gosling roule pour Hollywood le jour (cascades) et pour les truands la nuit (braquages). Un polar stylé entre Michael Mann et Don Siegel. Critique : Les termes du contrat sont simples : il ne participe pas au braquage, il conduit, exclusivement. Pour semer la police, il lui faut cinq minutes, montre en main. L'homme bosse seul, sans arme. Une fois sa mission accomplie, il disparaît... Cette manière de procéder est d'une efficacité redoutable. D'emblée, le cinéaste enrichit la scène de genre qu'est la course-poursuite : aux moteurs vrombissants et aux pneus qui crissent, il ajoute le silence. Dans la forêt urbaine de Los Angeles, on voit le bolide se déporter soudain, stationner tous feux éteints. Avant de bondir de nouveau et de filer dans la nuit, à tombeau ouvert, laissant les braqueurs, passagers à l'arrière, éberlués. Une ouverture très stylée, promesse de chef-d'oeuvre. Ce que ce sixième film de Nicolas Winding Refn (auteur danois de la trilogie Pusher et du Guerrier silencieux) n'est pas, parce qu'il ne prétend pas l'être. Drive débute comme du Tarantino ou du Michael Mann, avant de la jouer plus modeste et de suivre le sillon de ces films noirs de série B, façon Joseph H. Lewis ou Don Siegel. Le héros y est un solitaire taciturne, chauffeur la nuit, cascadeur à Hollywood le jour. Un homme qui ne dort pas, sans ami, à part un garagiste boiteux qui pourrait être son père, magouilleur à ses heures. C'est la revanche du figurant - dans les polars, le chauffeur est en général un personnage secondaire. Il passe ici au premier plan, tout en gardant son indépendance de lonesome cowboy. L'amour peut-il l'atteindre ? Il surgit en tout cas sous les traits d'Irene (Carey Mulligan), charmante voisine au regard triste, mère d'un bambin et dont le mari est en taule. Entre elle et le cascadeur, cela pourrait coller. Mais il s'éclipse dès que le mari est de retour au foyer ; et vient même porter secours à ce dernier. Pourquoi ce sacrifice ? Que veut-il au juste ? On s'interroge d'autant plus que son flegme et sa gentillesse peuvent cacher une brutalité inouïe. Qui jaillit dans une belle scène d'ascenseur où la tendresse d'un baiser est aussitôt suivie d'un déchaînement de violence. D'Eastwood (période Dirty Harry) au Steve McQueen de Bullitt, on connaît ce type de justicier peu loquace. Ryan Gosling apporte quelque chose de différent, de moins viril : une silhouette élancée, une réserve, à la fois stoïcisme et timidité. Celle d'un ange exterminateur et d'un chevalier errant, défenseur de la veuve et de l'orphelin. L'ironie veut qu'il porte même un blason, un scorpion jaune sur son blouson argenté. Autant dire que le réalisateur joue avec les archétypes, s'amuse à brouiller les repères. Le graphisme rose du générique, la musique synthétique assez disco, les looks réveillent des souvenirs de vieilles séries de la fin des années 1970 (genre Starsky et Hutch). Entre pastiche et hommage, Refn cherche moins à créer quelque chose de nouveau qu'à dérouler du déjà-vu en réécrivant dessus. A revisiter, au ralenti ou en accéléré, cette ville mythique de Los Angeles, lieu des studios et cité sans fin ni centre, saturée de parkings, anonyme. De là ces visages figés que tendent les personnages. Le titre est heureux. Ce n'est pas tant ce conducteur un peu irréel qui prime, mais l'action de rouler (drive). Rouler pour fuir, avec cette sensation que le destin se joue dans ce recommencement perpétuel. Nicolas Winfing Refn a réussi à fondre voiture et cinéma, en honorant leur fonction première : nous transporter.
Année : 2011
Télévision : 18 février 2018 à 20:55-22:30 sur Arte
film : thriller
As du volant, Ryan Gosling roule pour Hollywood le jour (cascades) et pour les truands la nuit (braquages). Un polar stylé entre Michael Mann et Don Siegel. Critique : Les termes du contrat sont simples : il ne participe pas au braquage, il conduit, exclusivement. Pour semer la police, il lui faut cinq minutes, montre en main. L'homme bosse seul, sans arme. Une fois sa mission accomplie, il disparaît... Cette manière de procéder est d'une efficacité redoutable. D'emblée, le cinéaste enrichit la scène de genre qu'est la course-poursuite : aux moteurs vrombissants et aux pneus qui crissent, il ajoute le silence. Dans la forêt urbaine de Los Angeles, on voit le bolide se déporter soudain, stationner tous feux éteints. Avant de bondir de nouveau et de filer dans la nuit, à tombeau ouvert, laissant les braqueurs, passagers à l'arrière, éberlués. Une ouverture très stylée, promesse de chef-d'oeuvre. Ce que ce sixième film de Nicolas Winding Refn (auteur danois de la trilogie Pusher et du Guerrier silencieux) n'est pas, parce qu'il ne prétend pas l'être. Drive débute comme du Tarantino ou du Michael Mann, avant de la jouer plus modeste et de suivre le sillon de ces films noirs de série B, façon Joseph H. Lewis ou Don Siegel. Le héros y est un solitaire taciturne, chauffeur la nuit, cascadeur à Hollywood le jour. Un homme qui ne dort pas, sans ami, à part un garagiste boiteux qui pourrait être son père, magouilleur à ses heures. C'est la revanche du figurant - dans les polars, le chauffeur est en général un personnage secondaire. Il passe ici au premier plan, tout en gardant son indépendance de lonesome cowboy. L'amour peut-il l'atteindre ? Il surgit en tout cas sous les traits d'Irene (Carey Mulligan), charmante voisine au regard triste, mère d'un bambin et dont le mari est en taule. Entre elle et le cascadeur, cela pourrait coller. Mais il s'éclipse dès que le mari est de retour au foyer ; et vient même porter secours à ce dernier. Pourquoi ce sacrifice ? Que veut-il au juste ? On s'interroge d'autant plus que son flegme et sa gentillesse peuvent cacher une brutalité inouïe. Qui jaillit dans une belle scène d'ascenseur où la tendresse d'un baiser est aussitôt suivie d'un déchaînement de violence. D'Eastwood (période Dirty Harry) au Steve McQueen de Bullitt, on connaît ce type de justicier peu loquace. Ryan Gosling apporte quelque chose de différent, de moins viril : une silhouette élancée, une réserve, à la fois stoïcisme et timidité. Celle d'un ange exterminateur et d'un chevalier errant, défenseur de la veuve et de l'orphelin. L'ironie veut qu'il porte même un blason, un scorpion jaune sur son blouson argenté. Autant dire que le réalisateur joue avec les archétypes, s'amuse à brouiller les repères. Le graphisme rose du générique, la musique synthétique assez disco, les looks réveillent des souvenirs de vieilles séries de la fin des années 1970 (genre Starsky et Hutch). Entre pastiche et hommage, Refn cherche moins à créer quelque chose de nouveau qu'à dérouler du déjà-vu en réécrivant dessus. A revisiter, au ralenti ou en accéléré, cette ville mythique de Los Angeles, lieu des studios et cité sans fin ni centre, saturée de parkings, anonyme. De là ces visages figés que tendent les personnages. Le titre est heureux. Ce n'est pas tant ce conducteur un peu irréel qui prime, mais l'action de rouler (drive). Rouler pour fuir, avec cette sensation que le destin se joue dans ce recommencement perpétuel. Nicolas Winfing Refn a réussi à fondre voiture et cinéma, en honorant leur fonction première : nous transporter.
Année : 2011
DVD/Blu-ray : 3 octobre 2017
Année : 1946
De : Phil Karlson, Nicholas Ray, Joseph H Lewis, Sidney Lumet
Avec : Broderick Crawford, Humphrey Bogart, Sean Connery, Christopher Walken, Donna Reed, Gloria Grahame
DVD/Blu-ray : 13 juin 2017
Année : 1946
De : Joseph H Lewis
Avec : Steven Geray, Micheline Cheirel, Eugene Borden, Ann Codee, Egon Brecher, Helen Freeman, Brother Theodore, Gregory Gaye