Télévision : 27 juillet à 21:00-22:28 sur France 4
film : drame
Enoch a perdu ses parents lors d'un accident. Depuis, il ne s'intéresse plus à la vie et passe son temps en jouant à la bataille navale avec le fantôme d'un kamikaze, Hiroshi, ou en s'incrustant aux enterrements d'inconnus. Il fait ainsi la connaissance de la belle et douce Annabel, qui le fait passer pour son petit ami afin de lui éviter les questions trop pressantes d'un entrepreneur de pompes funèbres. Annabel se sait condamnée par un cancer. Cela ne l'empêche pas d'être pleine de vie et de s'émerveiller devant la nature. Pour ces deux jeunes gens, qui partagent de nombreux points communs, c'est le début d'une relation exceptionnelle, qui contrarie Hiroshi... - Critique : | Genre : mélo radieux. Un garçon rencontre une fille. C'est un début plein de promesses. C'est aussi une fin sans appel. La fille n'a que quelques mois devant elle — cancer. Ce sujet de pur mélo, apporté par des producteurs, Gus Van Sant s'en empare sans chercher à le reconfigurer. Elephant, pour ne citer que le chef-d'oeuvre du cinéaste, était un opus XXL par son élaboration formelle. Restless, beaucoup plus classique, est de taille S. Mais le cinéaste manifeste une constance absolue dans ses obsessions : la mort couve dans presque tous ses films sur l'adolescence, pulsion irrépressible, mystérieuse, contre soi, les autres, ou les deux. Restless met en scène des héros plus dandys qu'à l'habitude, à l'élégance vintage, fascinés par le dérisoire, le tragique de l'existence. Le garçon assiste compulsivement à des enterrements. La jeune fille se passionne pour les théories de Darwin sur la sélection naturelle... Mais cette part de détachement un peu poseuse, Gus Van Sant la met en scène comme la quintessence de la jeunesse. Et la maladie, comme une métaphore du temps qui file. Henry Hopper (fils et, on le jurerait, fantôme du regretté Dennis) et Mia Wasikowska (l'Alice de Tim Burton), diaphanes et ébouriffés, un peu androgynes, expriment par leur fragile perfection de porcelaine tout l'éphémère du monde. — Louis Guichard
Année : 2011
De : Gus Van Sant
Avec : Christopher D Harder, Henry Hopper, Jane Adams, Kenneth L Peterson, Lusia Strus, Mia Wasikowska, Morgan Lee, Paul Parson, Ryô Kase, Schuyler Fisk, Thomas M Lauderdale, William J Eggleston
Télévision : 27 juillet à 20:55-22:24 sur France 4
film : drame
Enoch a perdu ses parents lors d'un accident. Depuis, il ne s'intéresse plus à la vie et passe son temps en jouant à la bataille navale avec le fantôme d'un kamikaze, Hiroshi, ou en s'incrustant aux enterrements d'inconnus. Il fait ainsi la connaissance de la belle et douce Annabel, qui le fait passer pour son petit ami afin de lui éviter les questions trop pressantes d'un entrepreneur de pompes funèbres. Annabel se sait condamnée par un cancer. Cela ne l'empêche pas d'être pleine de vie et de s'émerveiller devant la nature. Pour ces deux jeunes gens, qui partagent de nombreux points communs, c'est le début d'une relation exceptionnelle, qui contrarie Hiroshi... - Critique : Un garçon rencontre une fille. C’est un début plein de promesses. C’est aussi une fin sans appel. La fille n’a que quelques mois devant elle — cancer. Ce sujet de pur mélo, apporté par des producteurs, Gus Van Sant s’en empare sans chercher à le reconfigurer. Elephant, pour ne citer que le chef-d’œuvre du cinéaste, était un opus XXL par son élaboration formelle. Restless, beaucoup plus classique, est de taille S. Mais le cinéaste manifeste une constance absolue dans ses obsessions : la mort couve dans presque tous ses films sur l’adolescence, pulsion irrépressible, mystérieuse, contre soi, les autres, ou les deux. Restless met en scène des héros plus dandys qu’à l’habitude, à l’élégance vintage, fascinés par le dérisoire, le tragique de l’existence. Le garçon assiste compulsivement à des enterrements. La jeune fille se passionne pour les théories de Darwin sur la sélection naturelle… Mais cette part de détachement un peu poseuse, Gus Van Sant la met en scène comme la quintessence de la jeunesse. Et la maladie, comme une métaphore du temps qui file. Henry Hopper (fils et, on le jurerait, fantôme du regretté Dennis) et Mia Wasikowska (l’Alice de Tim Burton), diaphanes et ébouriffés, un peu androgynes, expriment par leur fragile perfection de porcelaine tout l’éphémère du monde.
Année : 2011
De : Gus Van Sant
Avec : Christopher D Harder, Henry Hopper, Jane Adams, Kenneth L Peterson, Lusia Strus, Mia Wasikowska, Morgan Lee, Paul Parson, Ryô Kase, Schuyler Fisk, Thomas M Lauderdale, William J Eggleston
Prime Video : 16 novembre 2021
A 10-year-old girl receives an unorthodox education in genetics when she visits her father's insect laboratory.
De : Alexis Gambis, Krista Parris
Avec : Henry Hopper, Griffin Newman, Mikal Evans, Zoe Brooks, Ben Mehl, Haskell King, Stan Demidoff, Calvin