Henri Dutilleux : passages TV

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Antérieurement en 2021
 

Inauguration de la Maison de la Radio

Télévision : 11 juillet 2021 à 01:15-02:20 sur France 4

Classique

Au programme : "Slava's Fanfare", d'Henri Dutilleux, l'ouverture de "Tannhaüser", de Richard Wagner, "Le Chevalier à la Rose (suite)", de Richard Strauss, "Boléro", de Maurice Ravel, "Roméo et Juliette (suite)", de Serge Prokofiev, "Ave Verum Corpus", K 618, de Wolfgang Amadeus Mozart, et "Daphnis et Chloé (2e suite avec choeur)", de Maurice Ravel.

Antérieurement en 2021
 

Inauguration de la Maison de la Radio

Télévision : 10 juillet 2021 à 23:50-01:15 sur France 4

Classique

Enregistré à l'Auditorium de Radio France, le 14 novembre 2014. Au programme : "Slava's Fanfare", d'Henri Dutilleux, l'ouverture de "Tannhaüser", de Richard Wagner, "Le Chevalier à la Rose (suite)", de Richard Strauss, "Boléro", de Maurice Ravel, "Roméo et Juliette (suite)", de Serge Prokofiev, "Ave Verum Corpus", K 618, de Wolfgang Amadeus Mozart, et "Daphnis et Chloé (2e suite avec choeur)", de Maurice Ravel.

Antérieurement en 2018
 

Sous le soleil de Satan

Télévision : 11 juillet 2018 à 20:55-22:30 sur Arte

film : drame

Du livre de Bernanos, Pialat tire une tragédie sourde sur le combat entre le doute et la foi dans une campagne écrasée de silence. Ici, la grâce se trouve dans la grisaille. Critique : | Genre : drame religieux. Après avoir affronté Satan sous les traits d'un maquignon, l'abbé Donissan rencontre Mouchette, une meurtrière. Maurice Pialat manie la foudre comme personne. C'est dire si son film, âpre et austère, parle de Dieu et d'absolu aux antipodes de toute image sulpicienne. Au commencement, il y a le livre de Georges Bernanos, roman lucide et mystique, sur la solitude de la foi, quête claire-obscure et brutale. On a reproché au cinéaste de s'être ­trahi, d'avoir abandonné son réalisme en transposant ce chef-d'oeuvre avec trop d'application. Cette pesanteur, au contraire, qui écrase les êtres et les paysages, permet à Pialat d'instiller une violence plus sourde mais aussi dévastatrice que dans le reste de ses films. La campagne du Nord se transforme en chaos de glèbe et de chaux, en univers silencieux où s'affrontent le bien et le mal, la foi et le doute. La torpeur fantastique se déchire parfois comme une lourde tenture, laissant entrevoir la figure tragique de Mouchette (sublime Bonnaire), vouée à la damnation. Depardieu incarne un abbé éperdu et fruste, comme encombré de Dieu. Humblement, il se drape d'ombre, et suggère cet étonnant paradoxe : c'est dans la grisaille du monde que peut éclore la grâce, loin du soleil trompeur de Satan. — Cécile Mury

Année : 1987

Avec : Maurice Pialat, Gérard Depardieu, Sandrine Bonnaire, Maurice Pialat, Alain Artur, Yann Dedet, Brigitte Legendre, Jean-Claude Bourlat, Jean-Christophe Bouvet, Henri Dutilleux, Sylvie Pialat, Maurice Pialat, Georges Bernanos