Télévision : 25 octobre 2023 à 23:40-01:10 sur Arte
film : comédie dramatique
Dans les années 1950, Alice quitte sa Suisse natale pour Beyrouth où elle a trouvé un emploi de nounou. Sur sa route, elle croise Joseph, astrophysicien lunaire qui travaille d'arrache-pied pour créer la fusée qui transportera le premier Libanais dans l'espace. C'est le coup de foudre et ils se marient très vite. Accueillie à bras ouverts par la famille de son mari, Alice se sent bien au Liban devenu son paradis. Mais la guerre civile va ruiner sa vie harmonieuse. Alors que le pays est dévasté, la fille d'Alice et de Joseph annonce qu'elle va partir vivre en France avec son fiancé.... - Critique : Une femme défaite prend un bateau à Beyrouth pour revenir en Suisse, son pays natal. Sur le pont, elle commence à écrire une lettre où elle remonte dans le temps, expliquant comment elle est arrivée au Liban une vingtaine d’années auparavant et pourquoi elle est contrainte de quitter ce pays qu’elle a tant aimé. Le ton est mélancolique, mais une fantaisie créative perce, aussitôt illustrée par une magnifique séquence d’animation image par image qui résume la jeunesse d’Alice en Suisse. De l’animation, on en retrouve parfois dans la suite, greffée aux prises de vues réelles, elles-mêmes bricolées, malicieuses. Chloé Mazlo, jeune réalisatrice franco-libanaise qui vient des arts graphiques et décoratifs, crée un univers en miniature, privilégiant l’esquisse et la métaphore. Son premier long métrage a parfois le charme du cinéma muet ou du collage surréaliste. Elle s’est inspirée librement des souvenirs de sa grand-mère pour raconter le parcours d’Alice, et notamment la rencontre avec Joseph, astrophysicien, gentleman, lunaire, et le coup de foudre qui s’ensuit. Nous sommes alors dans les années 1950, époque bénie où Beyrouth brille de mille feux. Défilent des instantanés d’une sorte de paradis, vécu puis perdu par le couple. Avant l’arrivée progressive de la guerre, en 1975… Chloé Mazlo retrace l’escalade de violence de manière simple et symbolique, en pointant surtout le caractère absurde de ce conflit fratricide. Tout se disloque, dans le pays comme pour le couple. À la gaieté succèdent peu à peu le vide, la séparation d’avec ceux qui décident de partir. La fable est gagnée par une désillusion qui reste douce, malgré tout, la réalisatrice se tenant à distance du pathos et de la violence. C’est dans sa pudeur même que Sous le ciel d’Alice s’avère très personnel.
Année : 2020
Avec : Alba Rohrwacher, Charbel Kamel, Darina Al Joundi, Greta Zighondi, Hany Tamba, Isabelle Zighondi, Jade Breidi, John Chelhot, Makhlouf Odette, Mariah Tannoury, Mouawad Wajdi, Ziad Jallad
Télévision : 25 octobre 2023 à 23:40-01:05 sur Arte
film : comédie dramatique
Dans les années 1950, Alice quitte sa Suisse natale pour Beyrouth où elle a trouvé un emploi de nounou. Sur sa route, elle croise Joseph, astrophysicien lunaire qui travaille d'arrache-pied pour créer la fusée qui transportera le premier Libanais dans l'espace. C'est le coup de foudre et ils se marient très vite. Accueillie à bras ouverts par la famille de son mari, Alice se sent bien au Liban devenu son paradis. Mais la guerre civile va ruiner sa vie harmonieuse. Alors que le pays est dévasté, la fille d'Alice et de Joseph annonce qu'elle va partir vivre en France avec son fiancé.... - Critique : Une femme défaite prend un bateau à Beyrouth pour revenir en Suisse, son pays natal. Sur le pont, elle commence à écrire une lettre où elle remonte dans le temps, expliquant comment elle est arrivée au Liban une vingtaine d’années auparavant et pourquoi elle est contrainte de quitter ce pays qu’elle a tant aimé. Le ton est mélancolique, mais une fantaisie créative perce, aussitôt illustrée par une magnifique séquence d’animation image par image qui résume la jeunesse d’Alice en Suisse. De l’animation, on en retrouve parfois dans la suite, greffée aux prises de vues réelles, elles-mêmes bricolées, malicieuses. Chloé Mazlo, jeune réalisatrice franco-libanaise qui vient des arts graphiques et décoratifs, crée un univers en miniature, privilégiant l’esquisse et la métaphore. Son premier long métrage a parfois le charme du cinéma muet ou du collage surréaliste. Elle s’est inspirée librement des souvenirs de sa grand-mère pour raconter le parcours d’Alice, et notamment la rencontre avec Joseph, astrophysicien, gentleman, lunaire, et le coup de foudre qui s’ensuit. Nous sommes alors dans les années 1950, époque bénie où Beyrouth brille de mille feux. Défilent des instantanés d’une sorte de paradis, vécu puis perdu par le couple. Avant l’arrivée progressive de la guerre, en 1975… Chloé Mazlo retrace l’escalade de violence de manière simple et symbolique, en pointant surtout le caractère absurde de ce conflit fratricide. Tout se disloque, dans le pays comme pour le couple. À la gaieté succèdent peu à peu le vide, la séparation d’avec ceux qui décident de partir. La fable est gagnée par une désillusion qui reste douce, malgré tout, la réalisatrice se tenant à distance du pathos et de la violence. C’est dans sa pudeur même que Sous le ciel d’Alice s’avère très personnel.
Année : 2020
Avec : Alba Rohrwacher, Charbel Kamel, Darina Al Joundi, Greta Zighondi, Hany Tamba, Isabelle Zighondi, Jade Breidi, John Chelhot, Makhlouf Odette, Mariah Tannoury, Mouawad Wajdi, Ziad Jallad
Télévision : 14 février 2022 à 10:57-12:25 sur Canal +
film : comédie dramatique
Dans les années 1950, Alice quitte sa Suisse natale pour Beyrouth où elle a trouvé un emploi de nounou. Sur sa route, elle croise Joseph, astrophysicien lunaire qui travaille d'arrache-pied pour créer la fusée qui transportera le premier Libanais dans l'espace. C'est le coup de foudre et ils se marient très vite. Accueillie à bras ouverts par la famille de son mari, Alice se sent bien au Liban devenu son paradis. Mais la guerre civile va ruiner sa vie harmonieuse. Alors que le pays est dévasté, la fille d'Alice et de Joseph annonce qu'elle va partir vivre en France avec son fiancé.... - Critique : Une femme défaite (Alba Rohrwacher), avec une valise, prend un bateau à Beyrouth pour revenir en Suisse, son pays natal. Sur le pont, elle commence à écrire une lettre où elle remonte dans le temps, expliquant comment elle est arrivée au Liban une vingtaine d’années auparavant et pourquoi elle est contrainte de quitter ce pays qu’elle a tant aimé. Le ton est mélancolique, mais une fantaisie créative perce, aussitôt illustrée par une magnifique séquence d’animation image par image qui résume la jeunesse d’Alice en Suisse. De gracieux dessins colorés d’alpages et de chalets, des personnages en pâte à modeler : on comprend que la fillette a grandi seule auprès de parents austères, qu’elle a suivi un apprentissage pour devenir nourrice et qu’elle a accueilli avec joie une proposition d’embauche à Beyrouth. De l’animation, on en retrouve parfois dans la suite, greffée aux prises de vues réelles, elles-mêmes bricolées, malicieuses. Chloé Mazlo, jeune réalisatrice franco-libanaise qui vient des arts graphiques et décoratifs, crée un univers en miniature, privilégiant l’esquisse et la métaphore. Son premier long métrage a parfois le charme du cinéma muet ou du collage surréaliste. Elle s’est inspirée librement des souvenirs de sa grand-mère pour raconter le parcours d’Alice, et notamment la rencontre dans un café libanais avec Joseph (Wajdi Mouawad), astrophysicien, gentleman, lunaire, et le coup de foudre qui s’ensuit. Nous sommes alors dans les années 1950, époque bénie où Beyrouth brille de mille feux. Défilent des instantanés d’une sorte de paradis, vécu puis perdu par le couple : les fêtes avec les amis, les enfants, la vie de famille. Avant l’arrivée progressive de la guerre, en 1975, les premiers civils tués lors du mitraillage d’un bus, les bombardements lointains, puis de plus en plus proches. Chloé Mazlo retrace l’escalade de violence de manière simple et symbolique, en pointant surtout le caractère absurde de ce conflit fratricide sanglant. Un présentateur du journal télé apparaît plusieurs fois pour commenter l’actualité de manière sardonique, évoquant « le quinzième cessez-le-feu » en quelques semaines et une élection avec « quarante partis politiques ». « Nous sommes médiocres, même dans le mal », conclut-il. Tout se disloque, se désagrège dans le pays comme pour le couple. À la gaieté succèdent peu à peu le vide, la séparation d’avec ceux qui décident de partir. La fable est gagnée par une désillusion qui reste douce, malgré tout, la réalisatrice se tenant à distance du pathos et de la violence. C’est dans sa pudeur même que Sous le ciel d’Alice s’avère très personnel.
Année : 2020
Avec : Alba Rohrwacher, Bernard Boulad, Charbel Kamel, Chloé Zighondi, Cécile Moubarak, Darina Al Joundi, Elias Wehaibé, Fabrice Colson, Greta Zighondi, Hany Tamba, Isabelle Zighondi, Ishac Diwan, Jade Breidi, Jean-François Baalbaky, Joelle Abou, John Chelhot, Makhlouf Odette, Mariah Tannoury, Maroun Moubarak, Mouawad Wajdi, Nadim Bahsoun, Nadine Naous, Robert Mazlo, Ziad Jallad
Télévision : 1er janvier 2022 à 03:24-04:52 sur Canal +
Comédie dramatique
Dans les années 1950, Alice quitte la Suisse pour Beyrouth où elle a trouvé un emploi de nounou. Elle rencontre Joseph, astrophysicien lunaire qui travaille d'arrache-pied pour créer la fusée qui transportera le premier Libanais dans l'espace. Ils se marient peu avant le début de la guerre...
Année : 2020
De : Chloé Mazlo
Avec : Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi, Mariah Tannoury, Jade Breidi, Odette Makhlouf, Hany Tamba, John Chelhot, Greta Zighondi, Chloé Zighondi, Charbel Kamel, Ziad Jallad, Cécile Moubarak, Maroun Moubarak, Ishac Diwan, Joelle Abou, Nadine Naous, Nadim Bahsoun, Robert Mazlo, Bernard Boulad, Jean-François Baalbaky, Elias Wehaibé, Fabrice Colson, Darina Al