Télévision : 24 octobre à 02:05-03:45 sur Arte
film : comédie dramatique
Le pape est mort. Le Conclave se réunit pour désigner son successeur. Tandis que chaque cardinal prie secrètement pour être épargné, Melville, un inconnu, est élu à une écrasante majorité. Hors du Vatican, des dizaines de milliers de fidèles attendent, fébriles, de voir leur tout nouveau souverain pontife. Tétanisé, Melville ne peut pas se résoudre à se montrer. Bientôt, il est terrassé par une crise d'angoisse massive. Pour tenter de résoudre le problème au plus vite, le Vatican fait appel dans la plus grande discrétion au meilleur psychanalyste du pays. Mais Melville s'enfuit, errant dans les rues de Rome. Pendant ce temps, la communauté catholique attend toujours de voir le visage de son nouveau souverain... - Critique : Un cardinal, élu pape, doit faire son apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre, à Rome. Mais, paniqué, il reste accroché à sa chaise… Ce formidable cataclysme est une alliance de farce grinçante et de confession touchante propre au cinéma de Nanni Moretti. L’histoire d’une crise du pouvoir, collective et intime – le réalisateur lui aussi a été un acteur politique en Italie, avant de se retirer. Que signifient le silence et le refus du nouveau pape ? Nanni Moretti propose diverses réponses, drôles ou mélancoliques, métaphysiques ou très ordinaires. On voit le pape déboussolé errer dans la ville, croiser une troupe de comédiens. Étrange vagabondage. Où les autres ont tendance à se dérober derrière des paroles séduisantes mais mécaniques. Comme cette séquence troublante dans une trattoria, où la conversation des comédiens n’est qu’une accumulation frénétique de répliques tirées de Tchekhov. Exactement comme à la télévision, où un expert finit par avouer qu’il improvise et qu’il ne sait rien… C’est ce blanc à l’antenne, ce grand vide qu’affronte et crée à la fois le souverain pontife en fuite. Une épreuve de vérité que l’on appellera une quête de soi, une dépression ou, pourquoi pas, une forme d’art.
Année : 2011
Avec : Camillo Milli, Dario Cantarelli, Gianluca Gobbi, Graziosi Franco, Jerzy Stuhr, Manuela Mandracchia, Margherita Buy, Michel Piccoli, Nanni Moretti, Renato Scarpa, Roberto Nobile, von Ulrich
Télévision : 24 octobre à 02:00-03:45 sur Arte
film : comédie dramatique
Le pape est mort. Le Conclave se réunit pour désigner son successeur. Tandis que chaque cardinal prie secrètement pour être épargné, Melville, un inconnu, est élu à une écrasante majorité. Hors du Vatican, des dizaines de milliers de fidèles attendent, fébriles, de voir leur tout nouveau souverain pontife. Tétanisé, Melville ne peut pas se résoudre à se montrer. Bientôt, il est terrassé par une crise d'angoisse massive. Pour tenter de résoudre le problème au plus vite, le Vatican fait appel dans la plus grande discrétion au meilleur psychanalyste du pays. Mais Melville s'enfuit, errant dans les rues de Rome. Pendant ce temps, la communauté catholique attend toujours de voir le visage de son nouveau souverain... - Critique : Un cardinal, élu pape, doit faire son apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre, à Rome. Mais, paniqué, il reste accroché à sa chaise… Ce formidable cataclysme est une alliance de farce grinçante et de confession touchante propre au cinéma de Nanni Moretti. L’histoire d’une crise du pouvoir, collective et intime – le réalisateur lui aussi a été un acteur politique en Italie, avant de se retirer. Que signifient le silence et le refus du nouveau pape ? Nanni Moretti propose diverses réponses, drôles ou mélancoliques, métaphysiques ou très ordinaires. On voit le pape déboussolé errer dans la ville, croiser une troupe de comédiens. Étrange vagabondage. Où les autres ont tendance à se dérober derrière des paroles séduisantes mais mécaniques. Comme cette séquence troublante dans une trattoria, où la conversation des comédiens n’est qu’une accumulation frénétique de répliques tirées de Tchekhov. Exactement comme à la télévision, où un expert finit par avouer qu’il improvise et qu’il ne sait rien… C’est ce blanc à l’antenne, ce grand vide qu’affronte et crée à la fois le souverain pontife en fuite. Une épreuve de vérité que l’on appellera une quête de soi, une dépression ou, pourquoi pas, une forme d’art.
Année : 2011
Avec : Camillo Milli, Dario Cantarelli, Gianluca Gobbi, Graziosi Franco, Jerzy Stuhr, Manuela Mandracchia, Margherita Buy, Michel Piccoli, Nanni Moretti, Renato Scarpa, Roberto Nobile, von Ulrich
Télévision : 16 octobre à 20:55-22:40 sur Arte
film : comédie dramatique
Le pape est mort. Le Conclave se réunit pour désigner son successeur. Tandis que chaque cardinal prie secrètement pour être épargné, Melville, un inconnu, est élu à une écrasante majorité. Hors du Vatican, des dizaines de milliers de fidèles attendent, fébriles, de voir leur tout nouveau souverain pontife. Tétanisé, Melville ne peut pas se résoudre à se montrer. Bientôt, il est terrassé par une crise d'angoisse massive. Pour tenter de résoudre le problème au plus vite, le Vatican fait appel dans la plus grande discrétion au meilleur psychanalyste du pays. Mais Melville s'enfuit, errant dans les rues de Rome. Pendant ce temps, la communauté catholique attend toujours de voir le visage de son nouveau souverain... - Critique : Un cardinal, élu pape, doit faire son apparition au balcon de la basilique Saint-Pierre, à Rome. Mais, paniqué, il reste accroché à sa chaise… Ce formidable cataclysme est une alliance de farce grinçante et de confession touchante propre au cinéma de Nanni Moretti. L’histoire d’une crise du pouvoir, collective et intime – le réalisateur lui aussi a été un acteur politique en Italie, avant de se retirer. Que signifient le silence et le refus du nouveau pape ? Nanni Moretti propose diverses réponses, drôles ou mélancoliques, métaphysiques ou très ordinaires. On voit le pape déboussolé errer dans la ville, croiser une troupe de comédiens. Étrange vagabondage. Où les autres ont tendance à se dérober derrière des paroles séduisantes mais mécaniques. Comme cette séquence troublante dans une trattoria, où la conversation des comédiens n’est qu’une accumulation frénétique de répliques tirées de Tchekhov. Exactement comme à la télévision, où un expert finit par avouer qu’il improvise et qu’il ne sait rien… C’est ce blanc à l’antenne, ce grand vide qu’affronte et crée à la fois le souverain pontife en fuite. Une épreuve de vérité que l’on appellera une quête de soi, une dépression ou, pourquoi pas, une forme d’art.
Année : 2011
Avec : Camillo Milli, Dario Cantarelli, Gianluca Gobbi, Graziosi Franco, Jerzy Stuhr, Manuela Mandracchia, Margherita Buy, Michel Piccoli, Nanni Moretti, Renato Scarpa, Roberto Nobile, von Ulrich
Télévision : 18 mai à 22:55-01:52 sur C8
film : western
Mexique, 1913. Juan Miranda, ancien paysan devenu une crapule spécialisée dans l'attaque des diligences, fait la connaissance de Sean Mallory, un Irlandais venu prêter main-forte aux révolutionnaires de Pancho Villa. Juan aimerait bien utiliser les talents d'artificier de Sean pour organiser quelques mauvais coups. Mais Sean est un idéaliste pur et dur, et c'est lui qui finit par entraîner Juan dans le combat révolutionnaire. Leur premier objectif est la banque de Mesa Verde. Juan espère y trouver de l'or, mais l'établissement sert en fait de prison à des opposants politiques. En les délivrant, Juan devient un héros de la révolution mexicaine... - Critique : Situé entre Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois en Amérique, ce film est le deuxième volet du triptyque consacré par Sergio Leone au dézingage des mythes fondateurs américains. C’est aussi son dernier western. Autant d’éléments qui nous engagent à décrypter le discours caché sous l’épais vernis léonien (gros plans et ralentis pour la forme, ironie et violence pour le fond), qu’on goûte avec plus ou moins d’appétit selon qu’on est ancien ou moderne. Mexique, 1913. Alors que le pays subit une sanglante révolution, un péon détrousseur de diligences et un expert en explosifs de l’IRA associent leurs talents. Objectif : profiter de la confusion générale pour s’en mettre plein les poches. La citation de Mao Zedong en ouverture annonce la couleur : « La révolution n’est pas une fête. La révolution est un acte de violence. » Message à tous ceux qui, à l’époque, lèvent le poing dans leur salon. Le titre original n’a pas l’emphase du titre français – il signifie simplement « Baisse la tête ». En attendant que ça passe.
Année : 1971
Avec : Bosier Roy, Goffredo Pistoni, Graziosi Franco, James Coburn, Jean Rougeul, John Frederick, Memè Perlini, Monti Maria, Rik Battaglia, Rod Steiger, Romolo Valli
Télévision : 18 mai à 22:55-01:43 sur C8
film : western
Mexique, 1913. Juan Miranda, ancien paysan devenu une crapule spécialisée dans l'attaque des diligences, fait la connaissance de Sean Mallory, un Irlandais venu prêter main-forte aux révolutionnaires de Pancho Villa. Juan aimerait bien utiliser les talents d'artificier de Sean pour organiser quelques mauvais coups. Mais Sean est un idéaliste pur et dur, et c'est lui qui finit par entraîner Juan dans le combat révolutionnaire. Leur premier objectif est la banque de Mesa Verde. Juan espère y trouver de l'or, mais l'établissement sert en fait de prison à des opposants politiques. En les délivrant, Juan devient un héros de la révolution mexicaine... - Critique : Situé entre Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois en Amérique, ce film est le deuxième volet du triptyque consacré par Sergio Leone au dézingage des mythes fondateurs américains. C’est aussi son dernier western. Autant d’éléments qui nous engagent à décrypter le discours caché sous l’épais vernis léonien (gros plans et ralentis pour la forme, ironie et violence pour le fond), qu’on goûte avec plus ou moins d’appétit selon qu’on est ancien ou moderne. Mexique, 1913. Alors que le pays subit une sanglante révolution, un péon détrousseur de diligences et un expert en explosifs de l’IRA associent leurs talents. Objectif : profiter de la confusion générale pour s’en mettre plein les poches. La citation de Mao Zedong en ouverture annonce la couleur : « La révolution n’est pas une fête. La révolution est un acte de violence. » Message à tous ceux qui, à l’époque, lèvent le poing dans leur salon. Le titre original n’a pas l’emphase du titre français – il signifie simplement « Baisse la tête ». En attendant que ça passe.
Année : 1971
Avec : Bosier Roy, Goffredo Pistoni, Graziosi Franco, James Coburn, Jean Rougeul, John Frederick, Memè Perlini, Monti Maria, Rik Battaglia, Rod Steiger, Romolo Valli
Télévision : 11 mai à 21:10-23:59 sur C8
film : western
Mexique, 1913. Juan Miranda, ancien paysan devenu une crapule spécialisée dans l'attaque des diligences, fait la connaissance de Sean Mallory, un Irlandais venu prêter main-forte aux révolutionnaires de Pancho Villa. Juan aimerait bien utiliser les talents d'artificier de Sean pour organiser quelques mauvais coups. Mais Sean est un idéaliste pur et dur, et c'est lui qui finit par entraîner Juan dans le combat révolutionnaire. Leur premier objectif est la banque de Mesa Verde. Juan espère y trouver de l'or, mais l'établissement sert en fait de prison à des opposants politiques. En les délivrant, Juan devient un héros de la révolution mexicaine... - Critique : | Genre : démystificateur. Situé entre Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois en Amérique, ce film est le second volet du triptyque consacré par Leone au dézingage des mythes fondateurs américains. C'est aussi son dernier western. Autant d'éléments qui nous engagent à décrypter le discours caché sous l'épais vernis leonien (gros plans et ralentis pour la forme, ironie et violence pour le fond), qu'on goûte avec plus ou moins d'appétit selon qu'on est ancien ou moderne. Mexique, 1913. Alors que le pays subit une sanglante révolution, un péon détrousseur de diligences et un expert en explosifs de l'IRA décident d'associer leurs talents. Objectif : profiter de la confusion générale pour s'en mettre plein les poches. La citation de Mao Zedong en ouverture annonce la couleur : « La révolution n'est pas une fête. La révolution est un acte de violence. » Message à tous ceux qui à l'époque lèvent le poing dans leur salon. Le titre original n'a pas l'emphase du titre français. Il signifie simplement « Baisse la tête ». En attendant que ça passe. — Jérémie Couston
Année : 1971
Avec : Bosier Roy, Goffredo Pistoni, Graziosi Franco, James Coburn, Jean Rougeul, John Frederick, Memè Perlini, Monti Maria, Rik Battaglia, Rod Steiger, Romolo Valli