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Antérieurement en 2022
 

La Cerisaie

Télévision : 12 mars 2022 à 01:35-04:05 sur France 4

théâtre : pièce de théâtre

Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).

De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago

Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed

Antérieurement en 2022
 

La Cerisaie

Télévision : 12 mars 2022 à 01:35-04:00 sur France 4

théâtre : pièce de théâtre

Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).

De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago

Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed

Antérieurement en 2022
 

La Cerisaie

Télévision : 6 mars 2022 à 21:10-23:40 sur France 4

théâtre : pièce de théâtre

Gaev et sa soeur Lioubov, qui ont laissé, par désoeuvrement, leurs dettes s'accumuler, savent que leur cerisaie risque d'être vendue aux enchères. Leur domaine sera-t-il détruit ? Sauront-ils affronter le sort qui semble s'acharner sur la famille ? Vendre leur bien familial serait-il un déshonneur trop lourd à assumer ? Leur indolence et leur fatalisme serait-il dans le fond l'ennemi principal contre lequel ils devraient tous deux se battre pour sortir de cette pénible situation ? Qui l'emportera ? - Critique : Certes, on n’a vu encore aucun de ces deux spectacles, mais saluons déjà la jolie idée de présenter, dans la même soirée, une création du festival Off — Je ne cours pas, je vole ! (1) — et le grand événement de la programmation du festival In — La Cerisaie. De tenter ainsi de réconcilier les genres, les goûts et les publics ; et peut-être, du coup, de mieux les étonner, les séduire, les faire voyager d’un style l’autre. De La Cerisaie, d’Anton Tchekhov, que monte dans la Cour d’honneur du palais des Papes, en plein vent, le metteur en scène portugais Tiago Rodrigues (notre invité cette semaine en ouverture du magazine), on attend beaucoup. D’abord parce que cette ultime pièce du dramaturge et médecin russe (1860-1904), écrite peu avant sa mort, paraît une œuvre testamentaire, où il aurait mis le plus de lui-même, se sentant près de la fin. Mais rien d’amer ou de trop mélancolique pour autant. Comme on le croit d’ordinaire… Si Lioubov (Isabelle Huppert) et son frère Gaev (Alex Descas) sont contraints en aristocrates ruinés de vendre leur propriété familiale, ce n’est pas seulement la fin d’un monde, d’une société que décrit Tchekhov, mais l’avènement d’une autre, pleine de mouvements et de promesses. C’est dans cette perspective, ce bouillonnement que dit s’inscrire Tiago Rodrigues. Isabelle Huppert en sera le pivot, elle qui est venue comme à son habitude proposer à l’artiste de travailler avec elle, et de prendre tous les risques avec elle. Elle n’a jamais encore joué Tchekhov. Nul doute qu’elle offrira à Lioubov, héroïne tragique qui ne se remet pas de la perte de son jeune fils, sa présence incandescente souvent entre deux mondes. L’hier et l’aujourd’hui, le passé et l’avenir. Au milieu d’une distribution passionnante par sa diversité, Isabelle Huppert aura comme toujours le génie de divinement se promener. (1) Mise en scène par Johanna Boyé (à 20h45).

De : Dominique Thiel, Rodrigues Tiago

Avec : Abreu Isabel, Adjibi Tom, Alex Descas, Alison Valence, Aubert Suzanne, Azevedo Manuela, Cairaty Océane, Diop Adama, Geselson David, Gonçalves Hélder, Isabelle Huppert, Marcel Bozonnet, Monsaingeon Grégoire, Nadim Ahmed