Gabriella Ortiz : passages TV

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Récemment en septembre
 

Blue Beetle

Télévision : 1er septembre à 08:09-10:13 sur Canal +

film fantastique

Jaime Reyes, un étudiant, tente d'aider sa famille en effectuant quelques petits boulots. Un jour, alors qu'il a décroché un entretien d'embauche, il se rend sur place mais au lieu de devoir répondre à des questions, il se voit remettre une boîte de hamburger par Jenny, la fille de la femme d'affaires Victoria Kord. Curieux, le jeune homme décide de l'ouvrir une fois arrivé chez lui et découvre un scarabée bleu qui prend vie. Ce dernier se fixe sur sa colonne vertébrale, le transformant en "Blue Beetle" en le couvrant d'une armure bleue. Jaime dispose désormais de capacités surhumaines qu'il va devoir utiliser pour affronter les personnes qui convoitent ses pouvoirs... - Critique : Et un blockbuster générique de plus, un ! Blue Beetle, en salles depuis le 16 août, essaye si fort de prouver son supplément d’âme qu’il s’égare dans un drôle de mélange entre le kitsch d’une telenovela des années 2000 et la bêtise d’un film de type Spy Kids. Dans ce trop long métrage DC, Peter Parker, pardon, Jaime Reyes, un jeune Mexicain sympa quoique pas très dégourdi, est mordu par une petite bête. Et même si la morsure en question, par un scarabée alien, relève plutôt de la possession, la séquence devient tout à fait hilarante tant elle est tournée à l’économie et mal montée. Rien de neuf une fois que Jaime sera devenu Blue Beetle – on n’en saura pas plus sur les origines du scarabée de l’espace. Comme Spider-Man, Jaime est un grand bêta qui adore sa famille, voudrait d’abord renoncer au costume de superhéros mais finit par se prendre au jeu. Notamment parce que, dans le camp adverse, une grande méchante (Susan Sarandon, qui semble s’être donné pour défi de ne pas cligner des yeux une seule fois) veut sa mort, afin de récupérer les données de Blue Beetle pour créer un supersoldat et dominer le monde. Elle est assistée d’un garde du corps-porte-flingue-âme damnée dénommé Carapax – vous l’avez ? Dernier point de comparaison avec l’homme-araignée : la mort d’un oncle adoré. Mauvais goût terrifiant La photocopie est presque tangible, d’autant plus que, si la première partie (une bonne heure de palabres et d’installation mal mise en scène) est longue, la suite est encore plus triste. La plupart des effets spéciaux sont à pleurer (malgré 120 millions de dollars de budget, ce film qui devait au départ sortir sur la plateforme HBO Max ne semble pas tout à fait à sa place dans une salle de cinéma) et l’ensemble fait montre d’un mauvais goût terrifiant. On a en fait l’impression d’avoir été téléporté quinze ans en arrière, aux balbutiements cinématographiques des superhéros, quand les studios pouvaient présenter un héros super cool dans un scénario incroyablement pauvre et s’en tirer avec les honneurs. Mais ici, pas grand-chose ne fait film. En sortant de la salle, on repense à Batgirl, disparu à tout jamais, que Warner n’estimait pas assez solide pour sortir. Et on se dit que, décidément, tout est bien relatif.

Année : 2023

De : Angel Manuel Soto

Avec : Adriana Barraza, Belissa Escobedo, Bruna Marquezine, Damian Alcazar, Elpidia Carrillo, Gabriella Ortiz, George Lopez, Harvey Guillen, Maridueña Xolo, Oshún Ramirez, Raoul Max, Susan Sarandon