Télévision : 3 octobre 2017 à 23:30-01:15 sur France 3
film d'aventures
Sous le règne de Louis XIV, Angélique, fille de nobliau, est un esprit rebelle. Son père l'oblige à épouser Joffrey de Peyrac, homme richissime mais plus âgé qu'elle, boiteux et défiguré par une cicatrice de surcroît. Angélique se refuse d'abord à lui, puis découvre peu à peu la bonté d'âme de son mari, qu'elle apprend à aimer. Mais leur bonheur est de courte durée : le roi, jaloux de la fortune de Peyrac, le fait enfermer à la Bastille pour sorcellerie. Angélique se bat pour faire sortir son époux de prison, mais son passé la rattrape. Plus jeune, elle avait assisté à un complot mené par le Prince de Condé, visant le souverain. Elle avait alors subtilisé le poison et la liste des conjurés. Ceux-ci veulent désormais se venger... - Critique :
Pauvre Angélique. Monument historicoquinou — en cinq films — bâti dans les années soixante par Bernard Borderie, avec la doublette sexy Michèle Mercier et Robert Hossein, la saga d'origine a acquis, avec le temps, un charme désuet, vintage. Une sorte d'objet de collection, quelque part entre Nounours et le téléphone en bakélite. Rien à voir avec ce remake coûteux et niais. « Tu es zune madone faite pour l'amûr », susurre Gérard Lanvin, alias Joffrey de Peyrac, libertin balafré, à Nora Arnezeder, la néo-Angélique, son épouse, toute de pudeur malmenée. Ah, l'érotisme sous Louis xiv, le guili guili aux chandelles... Subodorant sans doute de notre part une perfidie digne du prince de Condé (l'ennemi d'Angélique), on ne nous a pas autorisés à voir le film avant sa sortie —d'où cette critique tardive. Un choix avisé, avouons-le. Des dialogues défiant hardiment la langue française (on dit « je vous sais gré », les gars, pas « je vous suis gré » !) au jeu découragé des comédiens, rien ne brille au pays du Roi-Soleil. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Ariel Zeitoun
Avec : Nora Arnezeder, Jean-Louis Sbille, Fabrice Rodriguez, John Dobrynine, Gérard Lanvin, Florence Coste, Mathieu Kassovitz, David Kross, Tomer Sisley, Simon Abkarian, Patrick Descamps, Michel Carliez
Télévision : 3 octobre 2017 à 23:25-01:15 sur France 3
film d'aventures
Sous le règne de Louis XIV, Angélique, fille de nobliau, est un esprit rebelle. Son père l'oblige à épouser Joffrey de Peyrac, homme richissime mais plus âgé qu'elle, boiteux et défiguré par une cicatrice de surcroît. Angélique se refuse d'abord à lui, puis découvre peu à peu la bonté d'âme de son mari, qu'elle apprend à aimer. Mais leur bonheur est de courte durée : le roi, jaloux de la fortune de Peyrac, le fait enfermer à la Bastille pour sorcellerie. Angélique se bat pour faire sortir son époux de prison, mais son passé la rattrape. Plus jeune, elle avait assisté à un complot mené par le Prince de Condé, visant le souverain. Elle avait alors subtilisé le poison et la liste des conjurés. Ceux-ci veulent désormais se venger... - Critique :
Pauvre Angélique. Monument historicoquinou — en cinq films — bâti dans les années soixante par Bernard Borderie, avec la doublette sexy Michèle Mercier et Robert Hossein, la saga d'origine a acquis, avec le temps, un charme désuet, vintage. Une sorte d'objet de collection, quelque part entre Nounours et le téléphone en bakélite. Rien à voir avec ce remake coûteux et niais. « Tu es zune madone faite pour l'amûr », susurre Gérard Lanvin, alias Joffrey de Peyrac, libertin balafré, à Nora Arnezeder, la néo-Angélique, son épouse, toute de pudeur malmenée. Ah, l'érotisme sous Louis xiv, le guili guili aux chandelles... Subodorant sans doute de notre part une perfidie digne du prince de Condé (l'ennemi d'Angélique), on ne nous a pas autorisés à voir le film avant sa sortie —d'où cette critique tardive. Un choix avisé, avouons-le. Des dialogues défiant hardiment la langue française (on dit « je vous sais gré », les gars, pas « je vous suis gré » !) au jeu découragé des comédiens, rien ne brille au pays du Roi-Soleil. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Ariel Zeitoun
Avec : Nora Arnezeder, Jean-Louis Sbille, Fabrice Rodriguez, John Dobrynine, Gérard Lanvin, Florence Coste, Mathieu Kassovitz, David Kross, Tomer Sisley, Simon Abkarian, Patrick Descamps, Michel Carliez