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Récemment en août

Vincent doit mourir

Télévision : 12 août à 02:53-04:38 sur Canal +

film : thriller

Vincent, un paisible graphiste installé à Lyon, est agressé par deux collègues qui, sans raison apparente, tentent de le tuer. Lorsque les attaques arbitraires d'une violence inouïe se multiplient, Vincent tente d'abord de comprendre ce qui motive ses voisins comme des inconnus croisés dans la rue à vouloir sa mort. Faute de réponse, il se résout à passer en mode survie. Forcé de fuir, il croise sur sa route Margot, une serveuse, qui décide de l'accompagner dans sa cavale... - Critique : Vincent est graphiste dans une agence de pub. Lyonnais, célibataire, la quarantaine bedonnante : un mec normal. Banal. Pourtant, sans aucune raison apparente, on cherche à le tuer. Un stagiaire l’assomme avec son ordinateur ; un collègue lui plante un crayon dans la main ; une gamine lui mord le bras ; le facteur tente de l’étrangler au cours d’un homérique duel dans une fosse septique… Un simple échange de regard avec un quidam et celui-ci, comme possédé, se transforme en meurtrier. Alors Vincent doit fuir pour sauver sa vie. Quant à l’origine de cette flambée de violence aussi gratuite qu’irrationnelle, personne n’en connaît la raison au début du film. Personne ne la connaîtra à la fin. Ni Vincent ni le spectateur. Mystère et boule d’angoisse. N’est-on pas un peu coupable quand tout le monde cherche à nous faire du mal ? De quoi souffre une société qui engendre autant de monstres ? Les films qui posent plus de questions qu’ils n’offrent de réponses sont parfois les plus stimulants. Virus, mutation génétique, les hypothèses ne manquent pas pour expliquer l’inexplicable. La crise sanitaire nous a habitués à la méfiance généralisée. On ne se touchait déjà plus, il faudrait désormais éviter de se regarder… Stéphan Castang connaît ses classiques : la scène du supermarché cite Zombie, de George A. Romero, et la fin évoque Fog, de John Carpenter. Mais le réalisateur prend un malin plaisir à ne pas se cantonner à un seul genre, thriller paranoïaque ou film de survie. Le surgissement de Margaux (Vimala Pons) sur la route pré-apocalyptique de Vincent (Karim Leklou) fait bifurquer la cavale macabre vers le burlesque. Réfugiés sur un voilier coincé à quai, les deux naufragés de la vie sont rattrapés par une pulsion charnelle. S’aimer, ne serait-ce pas apprendre à protéger l’autre du mal qu’il est capable de se faire ? Faut-il fermer les yeux pour vivre sans danger ? Et si Romero tournait une comédie romantique à Saint-Nazaire, qu’est-ce que ça donnerait ? Vincent doit répondre…

Année : 2023

Avec : Anne-Gaëlle Jourdain, Chabane Sébastien, Chaize Jean, Emmanuel Vérité, François Chattot, Jean-Christophe Folly, Karim Leklou, Karoline Rose, Michaël Perez, Pierre Maillet, Ulysse Genevrey, Vimala Pons

Récemment en juillet

Vincent doit mourir

Télévision : 12 juillet à 02:41-04:26 sur Canal +

film : thriller

Vincent, un paisible graphiste installé à Lyon, est agressé par deux collègues qui, sans raison apparente, tentent de le tuer. Lorsque les attaques arbitraires d'une violence inouïe se multiplient, Vincent tente d'abord de comprendre ce qui motive ses voisins comme des inconnus croisés dans la rue à vouloir sa mort. Faute de réponse, il se résout à passer en mode survie. Forcé de fuir, il croise sur sa route Margot, une serveuse, qui décide de l'accompagner dans sa cavale... - Critique : Vincent est graphiste dans une agence de pub. Lyonnais, célibataire, la quarantaine bedonnante : un mec normal. Banal. Pourtant, sans aucune raison apparente, on cherche à le tuer. Un stagiaire l’assomme avec son ordinateur ; un collègue lui plante un crayon dans la main ; une gamine lui mord le bras ; le facteur tente de l’étrangler au cours d’un homérique duel dans une fosse septique… Un simple échange de regard avec un quidam et celui-ci, comme possédé, se transforme en meurtrier. Alors Vincent doit fuir pour sauver sa vie. Quant à l’origine de cette flambée de violence aussi gratuite qu’irrationnelle, personne n’en connaît la raison au début du film. Personne ne la connaîtra à la fin. Ni Vincent ni le spectateur. Mystère et boule d’angoisse. N’est-on pas un peu coupable quand tout le monde cherche à nous faire du mal ? De quoi souffre une société qui engendre autant de monstres ? Les films qui posent plus de questions qu’ils n’offrent de réponses sont parfois les plus stimulants. Virus, mutation génétique, les hypothèses ne manquent pas pour expliquer l’inexplicable. La crise sanitaire nous a habitués à la méfiance généralisée. On ne se touchait déjà plus, il faudrait désormais éviter de se regarder… Stéphan Castang connaît ses classiques : la scène du supermarché cite Zombie, de George A. Romero, et la fin évoque Fog, de John Carpenter. Mais le réalisateur prend un malin plaisir à ne pas se cantonner à un seul genre, thriller paranoïaque ou film de survie. Le surgissement de Margaux (Vimala Pons) sur la route pré-apocalyptique de Vincent (Karim Leklou) fait bifurquer la cavale macabre vers le burlesque. Réfugiés sur un voilier coincé à quai, les deux naufragés de la vie sont rattrapés par une pulsion charnelle. S’aimer, ne serait-ce pas apprendre à protéger l’autre du mal qu’il est capable de se faire ? Faut-il fermer les yeux pour vivre sans danger ? Et si Romero tournait une comédie romantique à Saint-Nazaire, qu’est-ce que ça donnerait ? Vincent doit répondre…

Année : 2023

Avec : Anne-Gaëlle Jourdain, Chabane Sébastien, Chaize Jean, Emmanuel Vérité, François Chattot, Jean-Christophe Folly, Karim Leklou, Karoline Rose, Michaël Perez, Pierre Maillet, Ulysse Genevrey, Vimala Pons