Davis Warwick : passages TV
Harry Potter et le prince de sang-mêlé
Télévision : samedi 23 novembre à 17:35-20:15 sur TMC
film fantastique
Harry Potter, le célèbre sorcier, commence sa sixième année à l'école de magie Poudlard. Il découvre un vieux manuel de potions portant la mention : "Cet ouvrage appartient au Prince de sang-mêlé". Ce livre lui permet de briller dans le cours du professeur Slughorn et d'être invité aux dîners qu'il donne pour ses meilleurs élèves. Harry commence à en apprendre plus sur le sombre passé de lord Voldemort, qui répand désormais la terreur dans le pays. Harry et ses meilleurs amis, Ron Weasley et Hermione Granger, soupçonnent Drago Malefoy, un de leurs camarades de classe, d'être devenu un mangemort... - Critique : Epidémie dévastatrice : les élèves magiciens sont atteints d’un mal étrange qui les rend tout choses ; ils complotent, rigolent puis éclatent en sanglots… Un nouveau maléfice de Voldemort ? Non, juste un bouillonnement hormonal incontrôlable. C’est la fête du kiss à Poudlard ! Ron tombe dans les pattes d’une pulpeuse érotomane, Hermione abandonne sa posture de sainte-nitouche et Ginny passe en mode allumeuse. Dans ce déferlement pubertaire, il n’y a que Harry pour rester maître de ses pulsions. Et encore, il ne faut pas trop lui titiller la baguette magique… Mais, étant l’élu – celui qui peut tuer Voldemort –, il doit se tenir sur ses gardes, surveillé de près par son maître Yoda, pardon, Dumbledore, qui n’est pas franchement un rigolo. Avant le finale (Les Reliques de la mort, décliné en deux films), ce Prince de Sang-Mêlé est un épisode de transition qui s’attache plus à la vie à Poudlard qu’à la mythologie de l’épopée. Commencée il y a huit ans, la série évolue avec ses fans : ceux qui avaient 10 ans en 2001 en ont aujourd’hui 18 et sont plus sensibles aux émois amoureux d’une bande d’ados qu’aux tourments d’un apprenti sorcier. C’est la victoire du teen-movie sur l’heroic fantasy. Et la confirmation du judicieux choix de David Yates, aux commandes depuis L’Ordre du Phénix : il a su trouver le bon dosage entre noirceur et comédie. Car c’est le grand atout de cet épisode : on s’y amuse. Les inconditionnels de cette « heptalogie » (œuvre en sept volumes) prestidigitatrice seront peut-être déçus par les raccourcis opérés par les scénaristes. Mais ils auront quand même droit à quelques morceaux de bravoure – notamment les attaques des Mangemorts. Et à une ébauche d’explication quant à l’attirance malsaine de Drago Malfoy pour le côté obscur de la magie et à son rapport ambigu de fascination-haine avec Harry, seul personnage de l’épisode à n’avoir pas de petite amie. Serait-il tout bêtement frustré ?
Année : 2009
De : David Yates
Avec : Daniel Radcliffe, Davis Warwick, Emma Watson, Helena Bonham, Jim Broadbent, Maggie Smith, Matthew Lewis, Michael Gambon, Rickman Alan, Robbie Coltrane, Rupert Grint, Tom Felton
Solo : A Star Wars Story
Télévision : 13 novembre à 21:05-23:25 sur TF1 Séries Films
film de science-fiction
Han Solo, jeune voyou au service de Lady Proxima, tente de fuir Corellia, sa pègre et sa pollution, en compagnie de son amie Q'ira. Mais ils sont séparés à la douane et seul Han peut quitter la planète. Trois ans plus tard, engagé dans l'infanterie, puis dénoncé pour désertion, il ne doit sa survie qu'à un wookie du nom de Chewbacca. Le duo se voit proposer du travail par le contrebandier Tobias Beckett. Il s'agit de monter un équipage pour détourner un chargement de coaxium sur la planète Vandor. C'est alors que Han découvre que Tobias travaille pour Dryden Vos, le très dangereux chef de l'organisation criminelle Aube écarlate... - Critique : Ce spin-off se donne une mission périlleuse : raconter la jeunesse tumultueuse de Han Solo. S’attaquer à un mythe dans le mythe. Le type le plus cool de l’espace, de Bételgeuse à Proxima du Centaure. Pour des générations de spectateurs, ce baroudeur intrépide se confond avec son interprète d’origine, Harrison Ford. Il nous faut donc un certain temps pour se faire à l’idée que le fringant jeune homme qui défouraille à l’écran incarne une version juvénile de la même figure familière. Mais le nouveau Solo, Alden Ehrenreich, a assez de charme et d’énergie pour nous faire admettre son droit à porter l’encombrant costume de son aîné. Dans cette genèse, on apprend d’où il vient, on le voit s’embarquer dans une première grande aventure qui répond à plusieurs questions : comment il a rencontré son vieux copain velu et geignard, Chewbacca. Comment il est devenu contrebandier. Comment il a acquis son fameux vaisseau, le Millenium Falcon… Dans cette collection de clins d’œil, on trouve aussi de nouveaux venus, dont une amoureuse pré-Leia, joliment incarnée par Emilia Clarke (la Khaleesi de Game of Thrones). Dopé par toute la puissance et le faste des effets spéciaux dernier cri, avec des paysages ébouriffants et des scènes d’action explosives, ce divertissement monumental semble, toutefois, refléter les difficultés qui ont accompagné sa production (les premiers réalisateurs ont été remplacés par Ron Howard). Certains moments sont très décevants, comme le début, jusqu’à ce que Han Solo découvre le monde des contrebandiers galactiques. D’autres scènes débordent au contraire d’inventions visuelles et narratives, telles celles qui gravitent autour d’un réjouissant robot femelle militant. Alors, des tréfonds d’un drôle de tripot au braquage d’une planète minière, on reconnaît chez ce « jeune » Solo ce mélange unique d’humour et d’épopée qui a propulsé la saga dans les étoiles.
Année : 2018
De : Ron Howard
Avec : Alden Ehrenreich, Davis Warwick, Donald Glover, Emilia Clarke, Erin Kellyman, Ian Kenny, John Tui, Joonas Suotamo, Olivia Pickford, Paul Bettany, Phoebe Waller-Bridge, Thandie Newton, Woody Harrelson