David Wasco : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

La La Land

Télévision : 25 juillet 2018 à 16:20-18:25 sur Canal +

film : musical

A Los Angeles, un tourbillon de chansons et de ballets pour magnifier les amours impossibles de deux artistes rêveurs. Magique ou insignifiant ? La rédaction est partagée. Critique : | Genre : Magique. Mia et Seb encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs, vers une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Leur rencontre change tout pendant quelques saisons. Comme à l’âge d’or de la comédie musicale, il y a alors, pour ces amants artistes, quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la magique chambre d’échos qui fait basculer le quotidien vers la fiction… Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. D’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine, de Rob Marshall, par académisme, ou Moulin Rouge !, de Baz Luhrmann, par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois le chant et la danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, JK Simmons, Sonoya Mizuno, Finn Wittrock, Rosemarie DeWitt, Jessica Rothe, Jason Fuchs, Meagen Fay, Anna Chazelle, Damon Gupton, Damien Chazelle, Justin Hurwitz, Damien Chazelle, David Wasco, Linus Sandgren

Antérieurement en 2018
 

Pulp Fiction

Télévision : 4 juin 2018 à 22:30-01:00 sur France ô

film : thriller

Personnages burlesques, dialogues déphasés, timing déstructuré (et Uma Thurman) : la « Tarantino touch » dans toute sa splendeur. Critique : | Genre : polar dérision. Presque un classique. Tous les ingrédients y sont, indissociables : le récit foutraque qui bascule à chaque instant (c’est l’histoire d’un couple d’apprentis braqueurs qui décident de… mais il y a deux tueurs qui… et un boxeur que…). La violence surréelle, jamais racoleuse, désamorcée par le burlesque. La joute verbale — même des apprentis braqueurs discutent et font des projets d’avenir. La mythologie hollywoodienne, inlassablement revisitée, car ces histoires de caïds, de poules de luxe et de dealers, en 1994, on les avait déjà vues et revues, mais pas racontées ainsi. Pulp Fiction n’occultait rien, pas même le plaisir de la drogue, ni celui de la gâchette facile, ajoutant juste, l’air de rien, que ce genre de plaisir se paie : Uma Thurman, salement shootée, avait droit à une séance de réanimation éprouvante, et les tueurs devaient nettoyer les conséquences de leurs œuvres. Petit prélude au sort que Tarantino réserverait un jour aux nazis (Inglourious Basterds) ou aux esclavagistes de Django unchained…

Année : 1994

Avec : Quentin Tarantino, John Travolta, Samuel L Jackson, Ving Rhames, Uma Thurman, Bruce Willis, Harvey Keitel, Tim Roth, Rosanna Arquette, Quentin Tarantino, Roger Avary, Quentin Tarantino, David Wasco, Andrzej Sekula

Antérieurement en 2018
 

Cinquante nuances de Grey

Télévision : 28 mai 2018 à 21:00-23:15 sur TMC

film : drame

Monsieur Grey offre à une étudiante un avenir de soumise... Des comédiens sexy mais l'ambiance infantilisante fait triompher le puritanisme, jamais le plaisir. Critique : | Genre : pas très nuancé Des nuances, on en cherchera vainement cinquante, ni dix ni cinq, mais on trouvera quelques soupçons d'alchimie. Il est vrai que Dakota Johnson a beaucoup de charme dans le rôle de l'étudiante à qui s'offre un avenir de « soumise ». Et Jamie Dornan réussit à donner de la gravité au fameux M. Grey, le « dominant ». Si le courant passe entre les deux comédiens, leurs personnages n'ont rien d'autre à faire qu'à se prêter à un jeu du chat et de la souris tout au long duquel ils sont régulièrement ramenés chez papa, chez maman. La question de l'autorité est là, dans ces scènes familiales infantilisantes, par ailleurs ineptes, bien plus que dans les pratiques sadomasos du joli couple... Dans la « chambre rouge » équipée de fouets, on ne s'émancipe pas. Les relations sont définies par contrat avec un langage amoureux très safe et pas très sexe. Ce film qu'on pouvait espérer provocateur, tant qu'à faire, finit même, avec un regard bien puritain, par désigner les fantasmes de M. Grey comme ceux d'un pauvre malade... qui ne demande qu'à guérir ! On nage en pleine hypocrisie. « Lâcher-prise », claironnait l'affiche du film. Sur le plateau, la réalisatrice et l'auteure du roman, devenue productrice, se sont livrées à une véritable guerre du con­trôle. Qui ne profite à personne. — Frédéric Strauss

Année : 2015

Avec : Sam Taylor-Johnson, Jamie Dornan, Dakota Johnson, Jennifer Ehle, Max Martini, Marcia Gay Harden, Eloise Mumford, Rita Ora, Luke Grimes, Danny Elfman, Kelly Marcel, EL James, David Wasco, Seamus McGarvey

Antérieurement en 2018
 

Pulp Fiction

Télévision : 17 mai 2018 à 20:55-23:25 sur France ô

film : thriller

Personnages burlesques, dialogues déphasés, timing déstructuré (et Uma Thurman) : la « Tarantino touch » dans toute sa splendeur. Critique : | Genre : polar dérision. Presque un classique. Tous les ingrédients y sont, indissociables : le récit foutraque qui bascule à chaque instant (c’est l’histoire d’un couple d’apprentis braqueurs qui décident de… mais il y a deux tueurs qui… et un boxeur que…). La violence surréelle, jamais racoleuse, désamorcée par le burlesque. La joute verbale — même des apprentis braqueurs discutent et font des projets d’avenir. La mythologie hollywoodienne, inlassablement revisitée, car ces histoires de caïds, de poules de luxe et de dealers, en 1994, on les avait déjà vues et revues, mais pas racontées ainsi. Pulp Fiction n’occultait rien, pas même le plaisir de la drogue, ni celui de la gâchette facile, ajoutant juste, l’air de rien, que ce genre de plaisir se paie : Uma Thurman, salement shootée, avait droit à une séance de réanimation éprouvante, et les tueurs devaient nettoyer les conséquences de leurs œuvres. Petit prélude au sort que Tarantino réserverait un jour aux nazis (Inglourious Basterds) ou aux esclavagistes de Django unchained…

Année : 1994

Avec : John Travolta, Samuel L Jackson, Ving Rhames, Uma Thurman, Bruce Willis, Harvey Keitel, Tim Roth, Rosanna Arquette, Quentin Tarantino, Quentin Tarantino, Roger Avary, Quentin Tarantino, David Wasco, Andrzej Sekula

Antérieurement en 2018
 

La La Land

Télévision : 11 mai 2018 à 13:35-15:40 sur Canal +

film : musical

A Los Angeles, un tourbillon de chansons et de ballets pour magnifier les amours impossibles de deux artistes rêveurs. Magique ou insignifiant ? La rédaction est partagée. Critique : | Genre : Magique. Mia et Seb encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs, vers une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Leur rencontre change tout pendant quelques saisons. Comme à l’âge d’or de la comédie musicale, il y a alors, pour ces amants artistes, quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la magique chambre d’échos qui fait basculer le quotidien vers la fiction… Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. D’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine, de Rob Marshall, par académisme, ou Moulin Rouge !, de Baz Luhrmann, par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois le chant et la danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, JK Simmons, Sonoya Mizuno, Finn Wittrock, Rosemarie DeWitt, Jessica Rothe, Jason Fuchs, Meagen Fay, Damien Chazelle, Justin Hurwitz, Damien Chazelle, David Wasco, Linus Sandgren

Antérieurement en 2018
 

La La Land

Télévision : 11 mai 2018 à 13:30-15:35 sur Canal +

film : musical

A Los Angeles, un tourbillon de chansons et de ballets pour magnifier les amours impossibles de deux artistes rêveurs. Magique ou insignifiant ? La rédaction est partagée. Critique : | Genre : Magique. Mia et Seb encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs, vers une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Leur rencontre change tout pendant quelques saisons. Comme à l’âge d’or de la comédie musicale, il y a alors, pour ces amants artistes, quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la magique chambre d’échos qui fait basculer le quotidien vers la fiction… Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. D’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine, de Rob Marshall, par académisme, ou Moulin Rouge !, de Baz Luhrmann, par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois le chant et la danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, JK Simmons, Sonoya Mizuno, Finn Wittrock, Rosemarie DeWitt, Jessica Rothe, Jason Fuchs, Meagen Fay, Damien Chazelle, Justin Hurwitz, Damien Chazelle, David Wasco, Linus Sandgren