Danny Burstein : passages TV

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Demain
 

New York, section criminelle

Télévision : dimanche 10 novembre à 00:45-01:34 sur TF1 Séries Films

série policière

Dangereuse éducation. Saison:3 - Episode:15 - Eloïse et Graham Barnes, tous deux psychiatres, ont depuis longtemps franchi la barrière qui les séparait de leurs patients les plus dangereux. Leur fille unique, brisée par des années d'abus et de négligences, décide que l'heure de la vengeance a sonné. Malheureusement, sa route croise celle de Christian Lyle, un étudiant pris au piège des moeurs étranges de ses parents. Promiscuité, compétition intellectuelle et narcissisme moral, jalons de la dépravation d'Eloïse et Graham, font éclater la tragédie. Christian est retrouvé sans vie, le visage brûlé à l'acide et le corps lardé de coups de couteau. Chargés de l'enquête, Goren et Eames entrent en scène...

Année : 2003

De : Jean de

Avec : Bill Sage, Courtney B, Danny Burstein, Gene Farber, Jamey Sheridan, Jean Brassard, Kathryn Erbe, Larry Pine, Patrick Boll, Richard Council, Richmond Hoxie, Vincent D'Onofrio

Avant-hier
 

New York, section criminelle

Télévision : 7 novembre à 22:45-23:35 sur TF1 Séries Films

série policière

Dangereuse éducation. Saison:3 - Episode:15 - Eloïse et Graham Barnes, tous deux psychiatres, ont depuis longtemps franchi la barrière qui les séparait de leurs patients les plus dangereux. Leur fille unique, brisée par des années d'abus et de négligences, décide que l'heure de la vengeance a sonné. Malheureusement, sa route croise celle de Christian Lyle, un étudiant pris au piège des moeurs étranges de ses parents. Promiscuité, compétition intellectuelle et narcissisme moral, jalons de la dépravation d'Eloïse et Graham, font éclater la tragédie. Christian est retrouvé sans vie, le visage brûlé à l'acide et le corps lardé de coups de couteau. Chargés de l'enquête, Goren et Eames entrent en scène...

Année : 2003

De : Jean de

Avec : Bill Sage, Courtney B, Danny Burstein, Gene Farber, Jamey Sheridan, Jean Brassard, Kathryn Erbe, Larry Pine, Patrick Boll, Richard Council, Richmond Hoxie, Vincent D'Onofrio

Dimanche dernier
 

Tokyo Vice

Télévision : 3 novembre à 05:50-06:53 sur Canal +

série policière

Yoshino. Saison:1 - Episode:8 - Alors que Samantha risque le tout pour le tout pour que Polina revienne saine et sauve, Sato est obligé de joindre l'utile à l'agréable. Alors que Katagiri élabore un plan pour faire tomber Tozawa, Jake est confronté aux hommes du patron du crime. Que va-t-il découvrir lors de cette confrontation ? Il prend tous les risques mais tente de rester concentré sur ses objectifs. - Critique : « Si vous publiez cet article, vous ne pourrez vous cacher nulle part. Mais avant de s’occuper de vous, on rendra visite à toute votre famille. » Dans la première scène de Tokyo Vice, saisie par la caméra nerveuse de Michael Mann, Jake, jeune journaliste américain embauché par un grand quotidien nippon, est menacé de mort par le chef d’un puissant clan yakuza. Adaptation de l’enquête de Jake Adelstein (Tokyo Vice, un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, éd. Marchialy, 2016), reporter pour le Yomiuri Shimbun durant les années 1990, cette minisérie créée par le dramaturge J.T. Rogers nous plonge dans les arcanes criminelles de la capitale japonaise. Un monde intrigant et inquiétant, où se côtoient une presse minée par l’autocensure, une pègre avec pignon sur rue et une police souvent contrainte de regarder ailleurs. Un polar qui rafraîchit les codes du genre, au croisement de l’ultime saison très journalistique de The Wire et de l’intense True Detective. Descendante sérielle de Spotlight (2015) ou de Révélations (1999), Tokyo Vice s’inscrit dans la tradition de l’enquête journalistique basée sur des faits réels – en y rajoutant une bonne dose de fiction. Elle retrace le travail d’un véritable reporter (Jake Adelstein, incarné par Ansel Elgort), sans cesse sur la brèche, conforme à l’archétype du héros armé de sa seule carte de presse, prêt à tout pour faire éclater la vérité. Y compris à devenir le partenaire informel d’un flic expérimenté et rugueux (Ken Watanabe) qui, pour maintenir la paix entre les familles mafieuses, entretient de bonnes relations avec les oyabuns – les chefs de clan. C’est quand elle ausculte cette zone floue où le journaliste collabore avec la police, ou est transformé en arme silencieuse par la pègre, que la série est la plus réussie. Jake Adelstein a grandi dans le Missouri, région agricole du Midwest américain. La métropole tokyoïte est pour lui – et pour le téléspectateur français – une fourmilière où chacun est censé connaître sa place… et y rester. Ce vingtenaire impétueux, silhouette dégingandée, costume-cravate débraillé et japonais hésitant, va devoir s’intégrer à une rédaction au fonctionnement très strict, dirigée par des chefs autoritaires, sexistes et racistes. Le décalage entre les manières de ce gaijin (le nom péjoratif donné aux Blancs) sans-gêne et une société ultra codifiée octroie à Tokyo Vice un brouillage des repères, un flottement façon Lost in translation, tour à tour comique et dramatique. Les yakuzas, des criminels singuliers Les valeurs ancestrales et l’élégance des mafieux japonais ont inspiré des longs métrages aux Japonais (Kurosawa, Kitano) comme aux Américains (Tarantino, Pollack) – on préfère oublier leur passage par Marseille dans Taxi 2. En revanche, à l’exception de l’anglo-nippone Giri / Haji (Netflix) et de quelques épisodes de polars comme Hawaï 5-0, ils sont plus rares dans les séries. L’approche quasi documentaire de Tokyo Vice confirme que le décorum des yakuzas n’est pas une licence romanesque, tout en profitant du côté cinégénique de ces antagonistes qui fascine particulièrement le public occidental, pour lequel les mafieux italo-américains semblent ne plus avoir de secrets. Afin de donner plus de place aux femmes dans une histoire d’hommes – la rédaction du quotidien Yomiuri Shimbun, la police et la pègre sont quasi exclusivement masculines –, Tokyo Vice accentue, par rapport à son modèle littéraire, le rôle des clubs d’hôtesses où viennent s’encanailler les truands tokyoïtes. J.T. Rogers imagine notamment un personnage absent de l’essai de Jake Adelstein, Samantha Porter (Rachel Keller), escort américaine au parcours étonnant, confidente de certains yakuzas et donc source inestimable d’informations pour le journaliste. Un autre pas de côté pour la série, qui s’appuie sur la tradition des geishas pour renouveler et rendre plus forte la figure de la prostituée informatrice. Tokyo Vice, saison 1, drame créé par J.T. Rogers, USA, 8 × 50 mn.

Année : 2022

Avec : Ansel Elgort, Ayumi Tanida, Danny Burstein, Ella Rumpf, Jessica Hecht, Ken Watanabe, Rachel Keller, Rinko Kikuchi, Shun Sugata, Shô Kasamatsu, Takaki Uda, Tomohisa Yamashita

Dimanche dernier
 

Tokyo Vice

Télévision : 3 novembre à 05:47-06:50 sur Canal +

série policière

Yoshino. Saison:1 - Episode:8 - Alors que Samantha risque le tout pour le tout pour que Polina revienne saine et sauve, Sato est obligé de joindre l'utile à l'agréable. Alors que Katagiri élabore un plan pour faire tomber Tozawa, Jake est confronté aux hommes du patron du crime. Que va-t-il découvrir lors de cette confrontation ? Il prend tous les risques mais tente de rester concentré sur ses objectifs. - Critique : « Si vous publiez cet article, vous ne pourrez vous cacher nulle part. Mais avant de s’occuper de vous, on rendra visite à toute votre famille. » Dans la première scène de Tokyo Vice, saisie par la caméra nerveuse de Michael Mann, Jake, jeune journaliste américain embauché par un grand quotidien nippon, est menacé de mort par le chef d’un puissant clan yakuza. Adaptation de l’enquête de Jake Adelstein (Tokyo Vice, un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, éd. Marchialy, 2016), reporter pour le Yomiuri Shimbun durant les années 1990, cette minisérie créée par le dramaturge J.T. Rogers nous plonge dans les arcanes criminelles de la capitale japonaise. Un monde intrigant et inquiétant, où se côtoient une presse minée par l’autocensure, une pègre avec pignon sur rue et une police souvent contrainte de regarder ailleurs. Un polar qui rafraîchit les codes du genre, au croisement de l’ultime saison très journalistique de The Wire et de l’intense True Detective. Descendante sérielle de Spotlight (2015) ou de Révélations (1999), Tokyo Vice s’inscrit dans la tradition de l’enquête journalistique basée sur des faits réels – en y rajoutant une bonne dose de fiction. Elle retrace le travail d’un véritable reporter (Jake Adelstein, incarné par Ansel Elgort), sans cesse sur la brèche, conforme à l’archétype du héros armé de sa seule carte de presse, prêt à tout pour faire éclater la vérité. Y compris à devenir le partenaire informel d’un flic expérimenté et rugueux (Ken Watanabe) qui, pour maintenir la paix entre les familles mafieuses, entretient de bonnes relations avec les oyabuns – les chefs de clan. C’est quand elle ausculte cette zone floue où le journaliste collabore avec la police, ou est transformé en arme silencieuse par la pègre, que la série est la plus réussie. Jake Adelstein a grandi dans le Missouri, région agricole du Midwest américain. La métropole tokyoïte est pour lui – et pour le téléspectateur français – une fourmilière où chacun est censé connaître sa place… et y rester. Ce vingtenaire impétueux, silhouette dégingandée, costume-cravate débraillé et japonais hésitant, va devoir s’intégrer à une rédaction au fonctionnement très strict, dirigée par des chefs autoritaires, sexistes et racistes. Le décalage entre les manières de ce gaijin (le nom péjoratif donné aux Blancs) sans-gêne et une société ultra codifiée octroie à Tokyo Vice un brouillage des repères, un flottement façon Lost in translation, tour à tour comique et dramatique. Les yakuzas, des criminels singuliers Les valeurs ancestrales et l’élégance des mafieux japonais ont inspiré des longs métrages aux Japonais (Kurosawa, Kitano) comme aux Américains (Tarantino, Pollack) – on préfère oublier leur passage par Marseille dans Taxi 2. En revanche, à l’exception de l’anglo-nippone Giri / Haji (Netflix) et de quelques épisodes de polars comme Hawaï 5-0, ils sont plus rares dans les séries. L’approche quasi documentaire de Tokyo Vice confirme que le décorum des yakuzas n’est pas une licence romanesque, tout en profitant du côté cinégénique de ces antagonistes qui fascine particulièrement le public occidental, pour lequel les mafieux italo-américains semblent ne plus avoir de secrets. Afin de donner plus de place aux femmes dans une histoire d’hommes – la rédaction du quotidien Yomiuri Shimbun, la police et la pègre sont quasi exclusivement masculines –, Tokyo Vice accentue, par rapport à son modèle littéraire, le rôle des clubs d’hôtesses où viennent s’encanailler les truands tokyoïtes. J.T. Rogers imagine notamment un personnage absent de l’essai de Jake Adelstein, Samantha Porter (Rachel Keller), escort américaine au parcours étonnant, confidente de certains yakuzas et donc source inestimable d’informations pour le journaliste. Un autre pas de côté pour la série, qui s’appuie sur la tradition des geishas pour renouveler et rendre plus forte la figure de la prostituée informatrice. Tokyo Vice, saison 1, drame créé par J.T. Rogers, USA, 8 × 50 mn.

Année : 2022

Avec : Ansel Elgort, Ayumi Tanida, Danny Burstein, Ella Rumpf, Jessica Hecht, Ken Watanabe, Rachel Keller, Rinko Kikuchi, Shun Sugata, Shô Kasamatsu, Takaki Uda, Tomohisa Yamashita