Chuck Russell : dernières sorties DVD/Blu-ray sur Evernext

Récemment en janvier

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : 11 janvier à 09:55-11:48 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl — annulé par Warner en août 2022 —, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale. L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. En dépit de l’utilisation de drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. L’inventivité un peu tape-à-l’œil des cinéastes se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith

Récemment en janvier

Bad Boys : Ride or Die

Télévision : 10 janvier à 21:10-23:04 sur Canal +

film d'action

Alors qu'ils mènent des investigations sur des agents de police de Miami soupçonnés d'être corrompus, les inspecteurs Marcus Burnett et Mike Lowrey apprennent que Conrad Howard, leur défunt capitaine, se trouve dans la ligne de mire d'enquêteurs convaincus qu'il avait des liens avec des cartels de la drogue. En voulant laver l'honneur de leur supérieur, les deux compères se retrouvent victimes d'une machination et n'ont pas d'autre choix que de prendre la fuite pour éviter l'incarcération. Désormais traqués, Marcus et Mike n'ont qu'un moyen de prouver leur innocence : résoudre l'affaire au plus vite... - Critique : Révélés en 2015 par le remarquable Black, un Roméo et Juliette à Bruxelles sur fond de guerre des gangs, Adil El Arbi et Bilall Fallah ont, pour l’instant, déçu avec leur carrière hollywoodienne. Après un Bad Boys for Life impersonnel (mais commercialement rentable), après l’explosion en vol de Batgirl — annulé par Warner en août 2022 —, le duo belge d’origine marocaine redresse à peine la barre avec ce quatrième opus de la franchise initiée par Michael Bay en 1995. Les deux flics à Miami luttent, cette fois, contre la corruption au sein de la police locale. L’humour s’avère d’emblée poussif, entre un Will Smith inexpressif faisant le minimum syndical et un Martin Lawrence apathique enchaînant les punchlines grippées, à la manière de Samy Naceri dans Taxi 4 (2007). La surprise vient de Jacob Scipio, en fils illégitime de l’un des héros. Trop premier degré dans le volet précédent, celui-ci incarne désormais son rôle de narcotrafiquant tueur avec un drôle de détachement qui sauve pas mal de séquences. En dépit de l’utilisation de drones, le film, anachronique, rappelle certaines productions mineures des années 1990, comme U.S. Marshals (Stuart Baird, 1998), pour la traque dans les marécages, ou L’Effaceur (Chuck Russell, 1996), pour la présence d’un alligator. L’inventivité un peu tape-à-l’œil des cinéastes se retrouve au détour des scènes d’action : une fusillade en vue subjective façon jeu vidéo, un affrontement dans une galerie d’art avec projections de liquides fluorescents, une mise en abyme où les personnages en regardent d’autres se battre par écran interposé. À défaut de donner du corps à l’ensemble, ces petites inspirations mises bout à bout lui redonnent au moins une signature.

Année : 2024

De : Adil El, Bilall Fallah

Avec : Alexander Ludwig, Eric Dane, Ioan Gruffudd, Jacob Scipio, Joe Pantoliano, Martin Lawrence, Melanie Liburd, Paola Nuñez, Tasha Smith, Tiffany Haddish, Vanessa Hudgens, Will Smith