Télévision : 10 septembre à 01:30-03:30 sur Arte
film : comédie musicale
Tralala, un artiste quadragénaire, aperçoit une jeune femme à la Gare Montparnasse qu'il pense être la Vierge Marie. Elle lui conseille de ne pas être lui-même. Prenant cela comme un message divin, il décide de se rendre à Lourdes à sa recherche, et finit par la retrouver, mais celle-ci ne se souvient pas de lui. Déçu par cette révélation qui n'en était pas une, Tralala ne tarde toutefois pas à se trouver une nouvelle vocation. Sur place, une dame se convainc que son fils Pat, mystérieusement volatilisé il y a plus de deux décennies est revenu dans la peau de Tralala. Ce dernier joue le jeu et s'intègre dans sa nouvelle famille... - Critique : Tralala, donc : ainsi se fait appeler un chanteur clochard (Mathieu Amalric), qui n’a qu’une guitare pour tout bien. Lors d’une errance vers la gare Saint-Lazare, une jeune fille en bleu, venue de Lourdes, lui apparaît. Avant de s’évaporer en lui délivrant ce message : « Surtout ne soyez pas vous-même. » Touché par la grâce, il débarque dans la ville des eaux et des merveilles pour la retrouver. Là-bas, une douce sexagénaire (Josiane Balasko) le prend pour Pat, son fils disparu depuis vingt ans… La comédie musicale en Technicolor à la Vincente Minnelli, le romanesque provincial de Jacques Demy et, surtout, la « nouvelle scène française », dont les meilleurs représentants ont écrit et composé les chansons du film : les frères Larrieu embrassent leurs amours plurielles avec entrain et volupté. Dans un magasin de souvenirs pieux, Mélanie Thierry, sublime, chante du Jeanne Cherhal, pour s’extasier sur un homme qui l’a fait « jouir trois fois ». Pendant que Maïwenn, elle, irradie de nostalgie grâce à la pop douce d’Étienne Daho. Révélation du film, le chanteur Bertrand Belin impose son charisme d’acteur, en grand frère mélancolique au cœur de rocker. La fluidité, si satinée, de la mise en scène, et chaque morceau musical enluminent, tour à tour, les interprètes de cette troupe, qui, au diapason de Tralala, le berger de hasard aux accents de Philippe Katerine, se réinvente, un temps, en insolente famille recomposée. Tout, ici, donne à croire à la magie des rencontres, au mensonge bienfaisant. Et au miracle féminin. Avec ce Tralala d’une foi insolente dans les bienfaits du cinéma, les Larrieu pourraient bien avoir écrit leur « Cantique des cantiques ».
Année : 2021
Avec : Balthazar Gibert, Bertrand Belin, Denis Lavant, Duccio Bellugi-Vannuccini, Erwan Ribard, Galatéa Bellugi, Jalil Lespert, Joseph Brisset, Josiane Balasko, Mathieu Amalric, Mathilde Monnier, Maïwenn, Mélanie Thierry
Télévision : 10 septembre à 01:30-03:25 sur Arte
film : comédie musicale
Tralala, un artiste quadragénaire, aperçoit une jeune femme à la Gare Montparnasse qu'il pense être la Vierge Marie. Elle lui conseille de ne pas être lui-même. Prenant cela comme un message divin, il décide de se rendre à Lourdes à sa recherche, et finit par la retrouver, mais celle-ci ne se souvient pas de lui. Déçu par cette révélation qui n'en était pas une, Tralala ne tarde toutefois pas à se trouver une nouvelle vocation. Sur place, une dame se convainc que son fils Pat, mystérieusement volatilisé il y a plus de deux décennies est revenu dans la peau de Tralala. Ce dernier joue le jeu et s'intègre dans sa nouvelle famille... - Critique : Tralala, donc : ainsi se fait appeler un chanteur clochard (Mathieu Amalric), qui n’a qu’une guitare pour tout bien. Lors d’une errance vers la gare Saint-Lazare, une jeune fille en bleu, venue de Lourdes, lui apparaît. Avant de s’évaporer en lui délivrant ce message : « Surtout ne soyez pas vous-même. » Touché par la grâce, il débarque dans la ville des eaux et des merveilles pour la retrouver. Là-bas, une douce sexagénaire (Josiane Balasko) le prend pour Pat, son fils disparu depuis vingt ans… La comédie musicale en Technicolor à la Vincente Minnelli, le romanesque provincial de Jacques Demy et, surtout, la « nouvelle scène française », dont les meilleurs représentants ont écrit et composé les chansons du film : les frères Larrieu embrassent leurs amours plurielles avec entrain et volupté. Dans un magasin de souvenirs pieux, Mélanie Thierry, sublime, chante du Jeanne Cherhal, pour s’extasier sur un homme qui l’a fait « jouir trois fois ». Pendant que Maïwenn, elle, irradie de nostalgie grâce à la pop douce d’Étienne Daho. Révélation du film, le chanteur Bertrand Belin impose son charisme d’acteur, en grand frère mélancolique au cœur de rocker. La fluidité, si satinée, de la mise en scène, et chaque morceau musical enluminent, tour à tour, les interprètes de cette troupe, qui, au diapason de Tralala, le berger de hasard aux accents de Philippe Katerine, se réinvente, un temps, en insolente famille recomposée. Tout, ici, donne à croire à la magie des rencontres, au mensonge bienfaisant. Et au miracle féminin. Avec ce Tralala d’une foi insolente dans les bienfaits du cinéma, les Larrieu pourraient bien avoir écrit leur « Cantique des cantiques ».
Année : 2021
Avec : Balthazar Gibert, Bertrand Belin, Denis Lavant, Duccio Bellugi-Vannuccini, Erwan Ribard, Galatéa Bellugi, Jalil Lespert, Joseph Brisset, Josiane Balasko, Mathieu Amalric, Mathilde Monnier, Maïwenn, Mélanie Thierry
Télévision : 4 septembre à 22:45-00:40 sur Arte
film : comédie musicale
Tralala, un artiste quadragénaire, aperçoit une jeune femme à la Gare Montparnasse qu'il pense être la Vierge Marie. Elle lui conseille de ne pas être lui-même. Prenant cela comme un message divin, il décide de se rendre à Lourdes à sa recherche, et finit par la retrouver, mais celle-ci ne se souvient pas de lui. Déçu par cette révélation qui n'en était pas une, Tralala ne tarde toutefois pas à se trouver une nouvelle vocation. Sur place, une dame se convainc que son fils Pat, mystérieusement volatilisé il y a plus de deux décennies est revenu dans la peau de Tralala. Ce dernier joue le jeu et s'intègre dans sa nouvelle famille... - Critique : Tralala, donc : ainsi se fait appeler un chanteur clochard (Mathieu Amalric), qui n’a qu’une guitare pour tout bien. Lors d’une errance vers la gare Saint-Lazare, une jeune fille en bleu, venue de Lourdes, lui apparaît. Avant de s’évaporer en lui délivrant ce message : « Surtout ne soyez pas vous-même. » Touché par la grâce, il débarque dans la ville des eaux et des merveilles pour la retrouver. Là-bas, une douce sexagénaire (Josiane Balasko) le prend pour Pat, son fils disparu depuis vingt ans… La comédie musicale en Technicolor à la Vincente Minnelli, le romanesque provincial de Jacques Demy et, surtout, la « nouvelle scène française », dont les meilleurs représentants ont écrit et composé les chansons du film : les frères Larrieu embrassent leurs amours plurielles avec entrain et volupté. Dans un magasin de souvenirs pieux, Mélanie Thierry, sublime, chante du Jeanne Cherhal, pour s’extasier sur un homme qui l’a fait « jouir trois fois ». Pendant que Maïwenn, elle, irradie de nostalgie grâce à la pop douce d’Étienne Daho. Révélation du film, le chanteur Bertrand Belin impose son charisme d’acteur, en grand frère mélancolique au cœur de rocker. La fluidité, si satinée, de la mise en scène, et chaque morceau musical enluminent, tour à tour, les interprètes de cette troupe, qui, au diapason de Tralala, le berger de hasard aux accents de Philippe Katerine, se réinvente, un temps, en insolente famille recomposée. Tout, ici, donne à croire à la magie des rencontres, au mensonge bienfaisant. Et au miracle féminin. Avec ce Tralala d’une foi insolente dans les bienfaits du cinéma, les Larrieu pourraient bien avoir écrit leur « Cantique des cantiques ».
Année : 2021
Avec : Balthazar Gibert, Bertrand Belin, Denis Lavant, Duccio Bellugi-Vannuccini, Erwan Ribard, Galatéa Bellugi, Jalil Lespert, Joseph Brisset, Josiane Balasko, Mathieu Amalric, Mathilde Monnier, Maïwenn, Mélanie Thierry