Alejandro González : dernières sorties Disney+

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Antérieurement en 2023
 

Loin de la terre brûlée

Télévision : 11 novembre 2023 à 21:10-22:55 sur France 4

film : drame

A Portland, Sylvia, qui gère un restaurant, vient de passer la nuit avec un de ses cuisiniers, John. Au matin, elle lui demande de partir. Ailleurs, au Nouveau-Mexique, deux hommes sont venus assister à l'enterrement de leur père, décédé dans l'explosion de sa caravane. Gina, la maîtresse secrète du défunt, fait aussi partie des victimes. Un des deux frères fait la connaissance de Mariana, la fille de Gina. Pendant ce temps, au Mexique, un père et sa fille prennent l'avion avec un autre homme pour irriguer un terrain. De son côté, Sylvia se croit suivie... - Critique : Primé à Cannes pour le scénario de Trois Enterrements, de Tommy Lee Jones, l'écrivain mexicain Guillermo Arriaga est surtout connu comme scénariste des drames-puzzles d'Alejandro González Iñárritu (Amours chiennes, 21 Grammes, Babel). Arriaga reprend ce type de narration éclatée dans sa première réalisation au titre beau comme celui d'un roman. Récit choral entre passé et présent, Loin de la terre brûlée s'axe sur des figures féminines. Au Nouveau-Mexique, Gina, mère de famille adultère, meurt tragiquement dans l'explosion d'une caravane en plein désert, soudée par le feu au corps de son amant. Quinze ans plus tard, à Portland, la belle et secrète Sylvia collectionne les aventures et s'absente du restaurant dont elle est responsable pour se scarifier sur une falaise. Deux blondes brûlées par la vie qui, chacune à leur manière, fuient. Gina échappe à son mari sous le regard de sa fille aînée pour rouler jusqu'à cette caravane au milieu de nulle part, où elle peut enfin s'enflammer. Suivie par un homme mystérieux flanqué d'une fillette, Sylvia accélère le pas, fugitive, traquée par son passé. Petit à petit, Arriaga distille les indices sur ces deux femmes et recompose leur lien tragique, au fil d'une sorte d'enquête intime. Les blessures du corps étaient déjà omniprésentes dans ses scénarios pour Iñárritu. Ici, aux automutilations de Sylvia répond la cicatrice qui barre le buste de Gina, que le cancer a privée d'un sein. La souffrance et le remords s'inscrivent-ils dans la chair ? Arriaga met en scène la réconciliation de Sylvia avec elle-même comme une lente suture. Dans son montage, il ne cesse de revenir à l'explosion de la caravane, noeud gordien du drame, et la filme sous toutes les coutures. Dommage : cette insistance ne fait qu'alourdir le propos alors que le spectateur a déjà pressenti la faute que Sylvia cherche à expier. Péché de scénariste qui entame un peu la puissance du récit, heureusement magnifié par ses trois interprètes. Dans le rôle de Gina, Kim Basinger, splendeur fanée, beauté survivante, est d'une pudeur bouleversante. La lumineuse Charlize Theron exprime des abîmes de souffrance avec une remarquable économie de moyens. Mais les deux actrices chevronnées se font pourtant voler la vedette par la débutante qui incarne Sylvia adolescente, Jennifer Lawrence, véritable soleil noir de ce drame de la culpabilité.

Année : 2008

Avec : Brett Cullen, Charlize Theron, Danny Pino, Diego J Torres, Fernanda Romero, Gray Eubank, Jennifer Lawrence, John Corbett, José María, Kacie Thomas, Kim Basinger, Robin Tunney

Antérieurement en 2022
 

Babel

Télévision : 21 septembre 2022 à 21:05-23:30 sur CStar

film : drame

Ahmed et Youssef, deux enfants marocains, jouent avec le fusil que leur père vient d'acquérir contre une chèvre. Le coup part tout seul. Un bus de touristes est touché. Parmi eux, Susan et Richard, un couple à la dérive. Susan est blessée. A des milliers de kilomètres de là, aux Etats-Unis, Amelia, une nounou mexicaine, veille sur deux enfants. Ses employeurs ont un empêchement. Amelia, qui avait prévu de retourner au Mexique pour le mariage de son fils, décide de les emmener avec elle. Son neveu, Santiago, vient les chercher. Au Japon, Chieko, une adolescente perturbée par sa surdité, peine à se faire des amis. Ses relations avec son père, Yasujiro, s'en ressentent. Le point commun de tous ces personnages, qui ne se connaissent pas et ne parlent pas la même langue : un fusil... - Critique : | Genre : tirs croisés. Un coup de fusil, tiré par deux gamins marocains, bouleverse la vie d'un couple d'Américains en crise, d'une gouvernante mexicaine et d'un homme d'affaires japonais qui, à son insu, aura précipité le drame, des mois auparavant, en se livrant à un simple geste d'amitié. On connaît le goût d'Alejandro González Iñárritu pour les puzzles, les mises en abyme, les gouffres espace-temps. Il aime filmer des fragments de destins qui, même assemblés, ne finissent par révéler qu'une vérité fugitive. Sans doute est-il ici un rien plus explicite — moins habile, donc — que dans Amours chiennes ou 21 Grammes, où il tissait des liens quasi invisibles entre toutes ses histoires enchevêtrées. Il n'a rien perdu, en revanche, de son art de diriger les comédiens : Brad Pitt, par exemple, n'a jamais été meilleur. ­ — Pierre Murat

Année : 2006

De : Alejandro González

Avec : Adriana Barraza, Brad Pitt, Cate Blanchett, Dame Harriet, Elle Fanning, Gael García, Georges Bousquet, Martin Trevor, Matyelok Gibbs, Mohamed Akhzam, Nathan Gamble, Peter Wight

Antérieurement en 2022
 

Biutiful

Télévision : 19 mai 2022 à 21:00-23:20 sur France 4

film : drame

A Barcelone, Uxbal, meurtri et obsédé par les fantômes de son passé auxquels il est confronté en raison de ses pouvoirs paranormaux, essaie de protéger ses enfants, Ana et Mateo, de l'influence néfaste de Maramba, son épouse alcoolique et dépressive. Mais, pour survivre, il exerce des activités criminelles qui le placent dans une situation précaire. Pour le compte de Hai, un gangster chinois, il organise un trafic de produits de contrefaçon, qu'il fait revendre dans la rue par des immigrés clandestins. Uxbal a aussi un don : il peut communiquer avec les morts. Il se sert de ce talent pour arrondir ses fins de mois. Mais sa vie bascule quand il apprend qu'il a un cancer de la prostate... - Critique : Barcelone ressemble à un lieu irréel, à la lisière du fantastique. Chez Iñárritu, toutes les villes, lointaines et inquiétantes, cachent, sous leur luxe apparent, des cours des Miracles où s’affrontent les exclus de la terre. Dans Biutiful, pour permettre à ses deux enfants de survivre, Uxbal (Javier Bardem, défait, splendide, primé à Cannes) trafique de tout et avec n’importe qui. Avec des Asiatiques marchands de sommeil. Avec des flics assoiffés de fric. Avec des parents éplorés, auprès de qui il joue les « passeurs », en leur transmettant les (fausses) dernières paroles de leurs gamins décédés… On le constate depuis 21 Grammes, Iñárritu est l’un des rares cinéastes spiritualistes d’aujourd’hui. Il est même dostoïev­skien, puisque, à chaque film, avec une compassion inébranlable, il s’attache à des opprimés qui vont jusqu’au bout de la noirceur, dans l’espoir — vain ? — d’y entrapercevoir une lumière. Seules les victimes importent : voilà ce que nous dit le cinéaste. Peut-être ne le dit-il pas avec élégance. Mais il y aurait beaucoup à dire sur l’élégance, alibi commode de la tiédeur : Welles était-il élégant ? Et Bergman ? Et Fassbinder ? La force de Biutiful vient de sa fièvre, de son emportement.

Année : 2010

De : Alejandro González

Avec : Cheikh Ndiaye, Diaryatou Daff, Eduard Fernández, George Chibuikwem Chukwuma, Guillermo Estrella, H Bouchaibová, Javier Bardem, Jin Luo, Lang Sofia Lin, Maricel Alvarez, Taishen Cheng, Yodian Yang

Antérieurement en 2019
 

Cannes 2019 : cérémonies

Télévision : 25 mai 2019 à 19:15-20:20 sur Canal +

Cérémonie

La cérémonie de clôture de ce 72e festival de Cannes sera présentée par Edouard Baer qui jouera pour la quatrième fois les maîtres de cérémonie. Le jury présidé par le réalisateur mexicain Alejandro González Iñárritu, décernera sa palme d'Or à l'un des vingt-et-un films en compétition. Le film «Hors Normes» du tandem Eric Toledano et Olivier Nakache viendra clôturer la dernière séance de ce 72e festival de Cannes.

Antérieurement en 2019
 

Cannes 2019 : cérémonies

Télévision : 15 mai 2019 à 12:05-12:49 sur Canal +

Cérémonie

A nouveau présentée par Edouard Baer, cette 72e édition du Festival de Cannes met en compétition 19 longs métrages du monde entier. Pour attribuer la Palme d'or, le jury, présidé par Alejandro González Iñárritu, devra trancher entre Terrence Malick, Xavier Dolan, les frères Dardenne ou encore Bong Joon-ho.

Antérieurement en 2019
 

Cannes 2019 : cérémonies

Télévision : 14 mai 2019 à 19:25-20:15 sur Canal +

Cérémonie

A nouveau présentée par Edouard Baer, cette 72e édition du Festival de Cannes met en compétition 19 longs métrages du monde entier. Pour attribuer la Palme d'or, le jury, présidé par Alejandro González Iñárritu, devra trancher entre Terrence Malick, Xavier Dolan, les frères Dardenne ou encore Bong Joon-ho.

Antérieurement en 2018
 

Trois enterrements

Télévision : 20 mai 2018 à 20:55-22:55 sur France ô

film : drame

Western initiatique, le premier film comme réalisateur de Tommy Lee Jones porte un regard hustonien, donc désenchanté, sur le monde. Scénario et interprétation justement primés à Cannes. Critique : | Genre : tex-mex. On ne parle bien que de ce qu’on connaît bien : Tommy Lee Jones possède un ranch au Texas et, à l’image, il n’est pas maladroit dans l’art de dresser un cheval. Il connaît les paysages semi-désertiques où passe la frontière qui sépare les Etats-Unis du Mexique. Et aussi les villes frontalières inhospitalières, no man’s lands de mobile homes, qui forment cette Amérique dont rêvent les immigrants. Enfin, en bon cow-boy, il sait le prix de la parole donnée. Pete, le personnage qu’il incarne dans Trois Enterrements, son premier film, tient sa promesse : ramener dans son village le corps de Melquiades Estrada, son employé, un clandestin mexicain devenu son ami. C’est un flic de la police des frontières qui a abattu le malheureux. Les circonstances qui précèdent et suivent le drame occupent la première partie du film : un kaléidoscope de personnages et de saynètes volontairement racontées dans le désordre. On y retrouve la patte du scénariste Guillermo Arriaga, complice habituel du Mexicain Alejandro González Iñárritu. La seconde partie, qui glisse vers le fantastique, évoque Peckinpah. Pete oblige l’assassin à conduire Melquiades Estrada vers sa troisième et ultime sépulture. C’est un dressage, encore, et à la crosse de revolver s’il le faut. Metteur en scène doué, Tommy Lee Jones montre un sens de l’espace équivalant à celui des grands auteurs de westerns (il l’a prouvé de nouveau avec The Homesman, sorti en 2014). L’acteur se défend aussi : le cow-boy qu’il incarne est un drôle de bonhomme marmoréen, implacable et tendre à la fois, un vrai héros de jadis.

Année : 2005

Avec : Tommy Lee Jones, Tommy Lee Jones, Barry Pepper, Julio César Cedillo, Dwight Yoakam, January Jones, Melissa Leo, Vanessa Bauche, Mel Rodriguez, Marco Beltrami, Guillermo Arriaga

Antérieurement en 2018
 

Trois enterrements

Télévision : 20 mai 2018 à 20:55-22:50 sur France ô

film : drame

Western initiatique, le premier film comme réalisateur de Tommy Lee Jones porte un regard hustonien, donc désenchanté, sur le monde. Scénario et interprétation justement primés à Cannes. Critique : | Genre : tex-mex. On ne parle bien que de ce qu'on connaît bien : Tommy Lee Jones possède un ranch au Texas et, à l'image, il n'est pas maladroit dans l'art de dresser un cheval. Il connaît les paysages semi-désertiques où passe la frontière qui sépare les Etats-Unis du Mexique. Et aussi les villes frontalières inhospitalières, no man's land de mobile homes, qui forment cette Amérique dont rêvent les immigrants. Enfin, en bon cow-boy, il sait le prix de la parole donnée. Pete, le personnage qu'il incarne dans Trois Enterrements, son premier film, tient sa promesse : ramener dans son village le corps de Melquiades Estrada, son employé, un clandestin mexicain devenu son ami. C'est un flic de la police des frontières qui a abattu le malheureux. Les circonstances qui précèdent et suivent le drame occupent la première partie du film : un kaléidoscope de personnages et de saynètes volontairement racontées dans le désordre. On y retrouve la patte du scénariste Guillermo Arriaga, complice habituel du Mexicain Alejandro González Iñárritu. La seconde partie, qui glisse vers le fantastique, évoque Peckinpah. Pete oblige l'assassin à conduire Melquiades Estrada vers sa troisième et ultime sépulture. C'est un dressage, encore, et à la crosse de revolver s'il le faut. Metteur en scène doué, Tommy Lee Jones montre un sens de l'espace équivalant à celui des grands auteurs de westerns (il l'a prouvé de nouveau avec The Homesman, sorti en 2014). L'acteur se défend aussi : le cow-boy qu'il incarne est un drôle de bonhomme marmoréen, implacable et tendre à la fois, un vrai héros de jadis. — Aurélien Ferenczi

Année : 2005

Avec : Tommy Lee Jones, Tommy Lee Jones, Barry Pepper, Julio César Cedillo, Dwight Yoakam, January Jones, Melissa Leo, Vanessa Bauche, Mel Rodriguez, Marco Beltrami, Guillermo Arriaga