Télévision : 4 novembre à 21:05-22:50 sur France 3

film d'action

Sans délaisser son engagement au service de sa royale Majesté, James Bond se lance à la poursuite de ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, l'agent secret et M apprennent qu'il appartient à une organisation particulièrement dangereuse. Mr White parvient rapidement à s'enfuir. Bond, envoyé en Haïti, tue un certain Slate et endosse son identité pour approcher la belle et dangereuse Camille, qui cherche à se venger elle aussi. La jeune femme le conduit sur la piste de Dominic Greene, un magnat de l'environnement doublé d'un homme d'affaires impitoyable. Bond se rend vite compte que Greene a développé quantité d'affaires avec un dictateur bolivien déchu... - Critique : Quantum of solace marque un recul par rapport à Casino Royale, qui avait renouvelé la série. Si belle qu’elle soit (elle l’est !), Olga Kurylenko n’a pas l’ambiguïté, la douleur secrète d’Eva Green. D’ailleurs, on a édulcoré tout ce qui était enthousiasmant dans l’épisode précédent, soit le romantisme et la brutalité, pour revenir au spectaculaire de base. Bagarres + poursuites + bagarres + poursuites se succèdent donc, splendides, il est vrai, mais rigoureusement identiques : en courts plans syncopés et tremblés, assez casse-pieds à la longue. Comme c’est toujours dans les vieux pots, etc., on a droit, à nouveau, à une organisation criminelle style le Spectre des années 1960, en mille fois plus puissante, dirigée par un Mathieu Amalric plutôt pas mal en méchant suave. Et à une fille asphyxiée, recouverte de pétrole, comme l’était d’or la victime de Goldfinger. Reste Daniel Craig. Un 007 pas vraiment accepté par ses chefs et ne s’acceptant pas lui-même. Un peu moins voyou et beaucoup mieux habillé (si l’on excepte la montre, vraiment trop bling-bling) que dans Casino Royale. Mais de plus en plus sexy. Grave, par moments. Et convaincant, tout le temps.

Année : 2008

De : Marc Forster

Avec : Anatole Taubman, Daniel Craig, David Harbour, Gemma Arterton, Giancarlo Giannini, Jeffrey Wright, Jesper Christensen, Judi Dench, Lucrezia Lante, Mathieu Amalric, Olga Kurylenko, Rory Kinnear