Télévision : 3 février 2022 à 16:46-18:37 sur Canal +

film : thriller

Alors qu'on le croyait tombé sous les balles de Gennaro Savastano et mort noyé, Ciro Di Marzio, qui porte bien son surnom d'immortel, refait surface à Riga, en Lettonie. Il reste pour l'instant, dans le plus grand secret, sous la protection de Don Anielo. Gennaro, lui, s'est retiré des affaires. Don Anielo propose à Ciro de participer à une affaire d'envergure montée avec la mafia russe. Au cours de son séjour, il se remémore sa jeunesse, dans le Naples des années 1980, et ses débuts dans le crime. - Critique : Attention ! Ces lignes révèlent certains événements de la série Gomorra, (co)créée par le journaliste Roberto Saviano, dont ce long métrage est dérivé. Inédit dans les salles françaises, L’Immortel relate l’escapade en Lettonie de Ciro Di Marzio (Marco D’Amore, devant et derrière la caméra), après sa blessure par balles à la fin de la saison 3. Le voici dépaysé à Riga, écartelé entre des mafieux russes et des trafiquants lettons, dans une ambiance de polar nordique – jour sans fin, zone portuaire, forêt boréale. Par une succession de flash-back, le film revient sur sa vie d’orphelin durant les années 1980, scènes aux accents néoréalistes à travers les coupe-gorges napolitains. Le scénario joue sur les raccords, parfois saisissants, d’une époque à l’autre : on voit le héros survivre au tremblement de terre de 1980 dans les bras de sa mère pendant l’effondrement d’un immeuble puis, devenu adulte, être sauvé de la noyade au fond du golfe de Naples. Dans le sillage de la série, le cinéaste débutant mise sur la rigueur documentaire et sur la violence crue. Soit un divertissement honnête, à visionner avant d’entamer la saison 5, diffusée en ce moment sur Canal+ Séries.

Année : 2019

De : Marco D'Amore

Avec : D'Onofrio Salvatore, Darta Danevica, Ego Mikitas, Francesca Solombrino, Gennaro Di, Gianni Vastarella, Giuseppe Aiello, Guskov Aleksey, Marco D'Amore, Martina Attanasio, Nello Mascia, Nunzio Coppola, Robustelli Marianna, Salvatore Esposito, Salvio Simeoli