Télévision : 12 septembre 2023 à 21:10-22:45 sur France 2
film : drame
Depuis la mort de son père, Jean-Pierre a pris le rôle de chef de famille. Il veille sur ses soeurs et son jeune frère : Juliette, enceinte de son premier enfant à 40 ans et qui rêve de devenir écrivain, Margaux, photographe qui tente de vivre de son métier, et Mathieu, 30 ans, qui vient de rencontrer la jolie Sarah. Jean-Pierre, de son côté, souffre d'avoir laissé échapper l'amour de sa vie. Tous se réunissent dans la maison familiale le jour des 70 ans d'Aurore, leur mère. Ce jour s'annonce décisif dans la vie de chacun... - Critique : Cette adaptation d’un roman d’Anna Gavalda est marquée par une évidente, mais maladroite, ambition d’émouvoir. Histoire de famille, avec ses repas, ses apartés entre frères et sœurs et son drame qui change tout, le film mérite tout de même d’être vu pour son acteur principal. En frère aîné trop protecteur et si solide en apparence que personne n’entrevoit sa mélancolie, Jean-Paul Rouve est d’une subtilité poignante.
Année : 2019
Avec : Adler Sarah, Alice Taglioni, Aurore Clément, Benjamin Lavernhe, Christophe Paou, Damour Elsa, Elsa Zylberstein, Eriq Ebouaney, Flore Bonaventura, Jean-Paul Rouve, Rowe Camille, Yannick Choirat
Télévision : 10 juin 2018 à 21:00-22:45 sur TF1 Séries Films
film : comédie dramatique
Un père (Arditi) qui engrosse une jeunesse ; une mère (Baye) qui squatte trop longtemps le petit appartement de son fils. D'après des situations de vaudeville, Léa Fazer dépeint une famille d'aujourd'hui en pleine pagaille générationnelle. Bien mieux écrit que la comédie franchouillarde du moment. Critique : Genre : Vaudeville rajeuni. Une comédie chorale, une de plus ? Et avec son lot de vaudeville : un sexagénaire (Pierre Arditi) fait un enfant à une jeunesse, transformant son épouse éplorée (Nathalie Baye) en invitée permanente - et encombrante - de leur fils (le regretté Jocelyn Quivrin). Mais le troisième film de Léa Fazer (après Notre univers impitoyable) est à l'image de son titre, qui contredit insolemment celui du roman humaniste d'Anna Gavalda, Ensemble, c'est tout (adapté au cinéma par Claude Berri). Il se distingue du tout-venant, plutôt navrant, de la comédie franchouillarde. Ici, la qualité des dialogues fait la différence : forcées de cohabiter, les générations s'affrontent, et à fleurets non mouchetés. Les histoires de coeur aux aînés, le stress professionnel aux plus jeunes, la folie douce aux « vieux », le politiquement correct aux trentenaires. Comme si le désordre du monde avait bouleversé l'équilibre traditionnel des classes d'âge. Conflit et film culminent dans une réjouissante scène de fête où les joints tournent sans distinction générationnelle, ravivant utopies d'antan et mettant au jour quelques non-dits freudiens des relations parents-enfants. Les acteurs semblent heureux d'avoir enfin une partition comique de qualité à jouer. On ajoutera que le personnage de Jocelyn Quivrin vit avec la ravissante Aïssa Maïga, et que le film évite absolument toute allusion à la couleur de sa peau. C'est ce qu'on appelle une comédie assez classe, non ? Aurélien Ferenczi
Année : 2009
Avec : Léa Fazer, Nathalie Baye, Pierre Arditi, Jocelyn Quivrin, Aïssa Maïga, Jacques Weber, Eric Cantona, Laurent Lafitte, Olivia Côte, Léa Fazer
Télévision : 16 octobre 2017 à 22:45-00:40 sur Chérie 25
film : comédie dramatique
Tiré du best-seller d'Anna Gavalda, du lien social en veux-tu, en voilà, un brin tire-larmes, mais avec de beaux moments de vérité. Et Audrey Tautou, exceptionnelle. - Critique : Au mitan des années 80, les enfants de Philippe Djian et de Jean-Jacques Beineix rêvaient, via 37°2 le matin, à une transcendance – par le sexe, l’enfantement, la création littéraire. Vingt ans plus tard, leurs propres enfants, nourris au « ticket » Anna Gavalda-Claude Berri, ont mis la barre un peu plus bas : il s’agit d’apprendre à cohabiter, agrégat de solitudes, de résignations, d’incompréhensions familiales, que le salutaire « vivre ensemble » peut éventuellement soigner – tout en constituant un unique horizon. Qui a parlé de régression ? Ensemble, donc, trois jeunes adultes réunis dans un grand appartement parisien. Un fils d’aristo bègue (Laurent Stocker, de la Comédie-Française, très bien), un cuistot atrabilaire mais le-cœur-sur-la-main-si-l’on-sait-s’y-prendre (Guillaume Canet, impec à contre-emploi) et une « angelotte », pardon pour le néologisme sexué, une fille aux cannes trop maigres et aux trop grands yeux, jouée avec une grâce elfique par Audrey Tautou. Comment ces trois-là – plus la vieille mère de l’un d’entre eux – vont inventer un communautarisme soft, c’est le sujet de ce récit un peu bateau, mais payant sur le plan émotionnel. C’est quand la vérité excède l’efficacité tire-larmes de l’intrigue que le film décolle. On pense à une escapade en province – où Berri se souvient qu’il a été l’ami de Pialat –, on pense aussi à cette bonne idée de repousser le moment où Canet et Tautou tomberont dans les bras l’un de l’autre : cela nous vaut de jolies scènes où le désir ne dit pas tout à fait son nom. La vérité, on y revient, on la doit aussi à une actrice qui s’affirme comme la meilleure de sa génération. On ne voit pas qui mieux qu’Audrey Tautou, avec son franc-parler un peu gouailleur, son physique à la fois délicat et assez banal, peut incarner une jeune fille d’aujourd’hui, confrontée à la précarité économique et sentimentale. Une véritable héroïne populaire. Aurélien Ferenczi
Année : 2007
Télévision : 9 octobre 2017 à 20:55-22:50 sur Chérie 25
film : comédie dramatique
Tiré du best-seller d'Anna Gavalda, du lien social en veux-tu, en voilà, un brin tire-larmes, mais avec de beaux moments de vérité. Et Audrey Tautou, exceptionnelle. - Critique : Au mitan des années 80, les enfants de Philippe Djian et de Jean-Jacques Beineix rêvaient, via 37°2 le matin, à une transcendance – par le sexe, l’enfantement, la création littéraire. Vingt ans plus tard, leurs propres enfants, nourris au « ticket » Anna Gavalda-Claude Berri, ont mis la barre un peu plus bas : il s’agit d’apprendre à cohabiter, agrégat de solitudes, de résignations, d’incompréhensions familiales, que le salutaire « vivre ensemble » peut éventuellement soigner – tout en constituant un unique horizon. Qui a parlé de régression ? Ensemble, donc, trois jeunes adultes réunis dans un grand appartement parisien. Un fils d’aristo bègue (Laurent Stocker, de la Comédie-Française, très bien), un cuistot atrabilaire mais le-cœur-sur-la-main-si-l’on-sait-s’y-prendre (Guillaume Canet, impec à contre-emploi) et une « angelotte », pardon pour le néologisme sexué, une fille aux cannes trop maigres et aux trop grands yeux, jouée avec une grâce elfique par Audrey Tautou. Comment ces trois-là – plus la vieille mère de l’un d’entre eux – vont inventer un communautarisme soft, c’est le sujet de ce récit un peu bateau, mais payant sur le plan émotionnel. C’est quand la vérité excède l’efficacité tire-larmes de l’intrigue que le film décolle. On pense à une escapade en province – où Berri se souvient qu’il a été l’ami de Pialat –, on pense aussi à cette bonne idée de repousser le moment où Canet et Tautou tomberont dans les bras l’un de l’autre : cela nous vaut de jolies scènes où le désir ne dit pas tout à fait son nom. La vérité, on y revient, on la doit aussi à une actrice qui s’affirme comme la meilleure de sa génération. On ne voit pas qui mieux qu’Audrey Tautou, avec son franc-parler un peu gouailleur, son physique à la fois délicat et assez banal, peut incarner une jeune fille d’aujourd’hui, confrontée à la précarité économique et sentimentale. Une véritable héroïne populaire. Aurélien Ferenczi
Année : 2007
De : Claude Berri
Avec : Audrey Tautou, Guillaume Canet, Françoise Bertin, Laurent Stocker, Claude Berri