Télévision : 17 décembre à 15:28-16:56 sur Canal +
film : drame
Professeur dans un collège, Julien est un jeune homme pétillant et volontaire qui prend soin de tisser des liens avec sa classe en prêtant une attention particulière à quelques élèves, parmi lesquels se trouve Leslie, une adolescente timide et réservée. Mais ce traitement de faveur a le don d'agacer certains camarades de cette dernière, qui soupçonnent Julien d'avoir de tout autres intentions. Les rumeurs ne tardent pas à se propager et Julien est bientôt accusé de harcèlement. Pris dans un engrenage qui menace d'embraser l'établissement, Leslie et Julien tentent de garder la tête froide en espérant pouvoir éteindre l'incendie... - Critique : En 1967, Les Risques du métier, d’André Cayatte, tableau notoirement rétrograde et misogyne dans son résumé de la fillette forcément perverse, prenait fait et cause pour un instituteur modèle (Jacques Brel), accusé à tort d’une tentative de viol par l’une de ses élèves. Près de soixante ans après, nous voici confrontés à une situation approchante, mais abordée tout autrement. Julien (François Civil, vif et juste, impeccable) est un jeune professeur enthousiaste, impliqué et apprécié, qui enseigne le français dans un collège. Un jour pourtant, l’une de ses élèves, studieuse et timide, se braque et l’accuse de lui avoir fait des avances implicites, à travers un mot d’esprit lancé en classe. Ancien enseignant passé à la réalisation de films remarqués (Jimmy Rivière et Le Prix du succès), Teddy Lussi-Modeste s’est inspiré d’une épreuve qu’il a lui-même vécue, pour raconter cette histoire d’escalade. Julien, dans son bon droit, est soutenu au début par ses collègues et son chef d’établissement, mais la situation s’envenime peu à peu. Précis, réaliste, Pas de vagues décrit très bien les différentes étapes d’un engrenage aussi absurde qu’angoissant, digne d’un véritable thriller. En favorisant l’identification au personnage principal, le réalisateur crée une tension permanente, à l’unisson de la peur qui finit pargagner le professeur. Difficile de ne pas penser aux assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, même si le film ne traite pas d’attaque terroriste. Pas de vagues témoigne malgré tout d’une réalité sensible d’aujourd’hui, où la classe est devenue le réceptacle d’un bon nombre de tensions agitant la société. Le scénario n’accable personne, il est plutôt nuancé, malgré quelques invraisemblances – pas sûr qu’un prof commettrait la bévue d’emmener ses meilleurs élèves au kebab du coin. Chacun a ici ses raisons et ses faiblesses, y compris Julien, zélé et trop orgueilleux sans doute. En décrivant une situation à haut risque où la question de la responsabilité et de la protection semble se diluer, le film montre très bien la grande solitude, sinon la détresse dans laquelle les enseignants se retrouvent parfois. Rien que pour ce malaise criant, Pas de vagues mérite assurément d’être vu et défendu. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Agnès Hurstel, Bakary Kebe, Emma Boumali, Estevan Marchenoir, François Civil, Jawed Atik, Luna Ho Poumey, Mallory Wanecques, Marianne Ehouman, Mohamed Fadiga, Shaïn Boumedine, Toscane Duquesne
Télévision : 17 décembre à 15:27-16:56 sur Canal +
film : drame
Professeur dans un collège, Julien est un jeune homme pétillant et volontaire qui prend soin de tisser des liens avec sa classe en prêtant une attention particulière à quelques élèves, parmi lesquels se trouve Leslie, une adolescente timide et réservée. Mais ce traitement de faveur a le don d'agacer certains camarades de cette dernière, qui soupçonnent Julien d'avoir de tout autres intentions. Les rumeurs ne tardent pas à se propager et Julien est bientôt accusé de harcèlement. Pris dans un engrenage qui menace d'embraser l'établissement, Leslie et Julien tentent de garder la tête froide en espérant pouvoir éteindre l'incendie... - Critique : En 1967, Les Risques du métier, d’André Cayatte, tableau notoirement rétrograde et misogyne dans son résumé de la fillette forcément perverse, prenait fait et cause pour un instituteur modèle (Jacques Brel), accusé à tort d’une tentative de viol par l’une de ses élèves. Près de soixante ans après, nous voici confrontés à une situation approchante, mais abordée tout autrement. Julien (François Civil, vif et juste, impeccable) est un jeune professeur enthousiaste, impliqué et apprécié, qui enseigne le français dans un collège. Un jour pourtant, l’une de ses élèves, studieuse et timide, se braque et l’accuse de lui avoir fait des avances implicites, à travers un mot d’esprit lancé en classe. Ancien enseignant passé à la réalisation de films remarqués (Jimmy Rivière et Le Prix du succès), Teddy Lussi-Modeste s’est inspiré d’une épreuve qu’il a lui-même vécue, pour raconter cette histoire d’escalade. Julien, dans son bon droit, est soutenu au début par ses collègues et son chef d’établissement, mais la situation s’envenime peu à peu. Précis, réaliste, Pas de vagues décrit très bien les différentes étapes d’un engrenage aussi absurde qu’angoissant, digne d’un véritable thriller. En favorisant l’identification au personnage principal, le réalisateur crée une tension permanente, à l’unisson de la peur qui finit pargagner le professeur. Difficile de ne pas penser aux assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, même si le film ne traite pas d’attaque terroriste. Pas de vagues témoigne malgré tout d’une réalité sensible d’aujourd’hui, où la classe est devenue le réceptacle d’un bon nombre de tensions agitant la société. Le scénario n’accable personne, il est plutôt nuancé, malgré quelques invraisemblances – pas sûr qu’un prof commettrait la bévue d’emmener ses meilleurs élèves au kebab du coin. Chacun a ici ses raisons et ses faiblesses, y compris Julien, zélé et trop orgueilleux sans doute. En décrivant une situation à haut risque où la question de la responsabilité et de la protection semble se diluer, le film montre très bien la grande solitude, sinon la détresse dans laquelle les enseignants se retrouvent parfois. Rien que pour ce malaise criant, Pas de vagues mérite assurément d’être vu et défendu. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Agnès Hurstel, Bakary Kebe, Emma Boumali, Estevan Marchenoir, François Civil, Jawed Atik, Luna Ho Poumey, Mallory Wanecques, Marianne Ehouman, Mohamed Fadiga, Shaïn Boumedine, Toscane Duquesne
Télévision : 10 décembre à 00:23-01:51 sur Canal +
film : drame
Professeur dans un collège, Julien est un jeune homme pétillant et volontaire qui prend soin de tisser des liens avec sa classe en prêtant une attention particulière à quelques élèves, parmi lesquels se trouve Leslie, une adolescente timide et réservée. Mais ce traitement de faveur a le don d'agacer certains camarades de cette dernière, qui soupçonnent Julien d'avoir de tout autres intentions. Les rumeurs ne tardent pas à se propager et Julien est bientôt accusé de harcèlement. Pris dans un engrenage qui menace d'embraser l'établissement, Leslie et Julien tentent de garder la tête froide en espérant pouvoir éteindre l'incendie... - Critique : En 1967, Les Risques du métier, d’André Cayatte, tableau notoirement rétrograde et misogyne dans son résumé de la fillette forcément perverse, prenait fait et cause pour un instituteur modèle (Jacques Brel), accusé à tort d’une tentative de viol par l’une de ses élèves. Près de soixante ans après, nous voici confrontés à une situation approchante, mais abordée tout autrement. Julien (François Civil, vif et juste, impeccable) est un jeune professeur enthousiaste, impliqué et apprécié, qui enseigne le français dans un collège. Un jour pourtant, l’une de ses élèves, studieuse et timide, se braque et l’accuse de lui avoir fait des avances implicites, à travers un mot d’esprit lancé en classe. Ancien enseignant passé à la réalisation de films remarqués (Jimmy Rivière et Le Prix du succès), Teddy Lussi-Modeste s’est inspiré d’une épreuve qu’il a lui-même vécue, pour raconter cette histoire d’escalade. Julien, dans son bon droit, est soutenu au début par ses collègues et son chef d’établissement, mais la situation s’envenime peu à peu. Précis, réaliste, Pas de vagues décrit très bien les différentes étapes d’un engrenage aussi absurde qu’angoissant, digne d’un véritable thriller. En favorisant l’identification au personnage principal, le réalisateur crée une tension permanente, à l’unisson de la peur qui finit pargagner le professeur. Difficile de ne pas penser aux assassinats de Samuel Paty et de Dominique Bernard, même si le film ne traite pas d’attaque terroriste. Pas de vagues témoigne malgré tout d’une réalité sensible d’aujourd’hui, où la classe est devenue le réceptacle d’un bon nombre de tensions agitant la société. Le scénario n’accable personne, il est plutôt nuancé, malgré quelques invraisemblances – pas sûr qu’un prof commettrait la bévue d’emmener ses meilleurs élèves au kebab du coin. Chacun a ici ses raisons et ses faiblesses, y compris Julien, zélé et trop orgueilleux sans doute. En décrivant une situation à haut risque où la question de la responsabilité et de la protection semble se diluer, le film montre très bien la grande solitude, sinon la détresse dans laquelle les enseignants se retrouvent parfois. Rien que pour ce malaise criant, Pas de vagues mérite assurément d’être vu et défendu. Regardez en vidéo l’avis de nos critiques
Année : 2024
Avec : Agnès Hurstel, Bakary Kebe, Emma Boumali, Estevan Marchenoir, François Civil, Jawed Atik, Luna Ho Poumey, Mallory Wanecques, Marianne Ehouman, Mohamed Fadiga, Shaïn Boumedine, Toscane Duquesne
Télévision : 9 décembre à 20:55-22:45 sur Arte
film : drame
Danièle Guénot, 32 ans, divorcée, deux enfants, est professeur de latin-français à Rouen. Elle est aimée de ses élèves pour sa jeunesse d'esprit et la compréhension saine qu'elle leur manifeste. Lors des événements de mai 68, elle organise chez elle des réunions de discussion et de remise en cause de la société. Un de ses élèves, Gérard Leguen, âgé de 17 ans, tombe amoureux d'elle et le lui dit. Elle le repousse, pour le préserver surtout, mais sachant aussi ce qu'ils risquent. Pourtant, elle finit par céder à cet amour qu'elle partage. Les parents de Gérard, avertis, crient au scandale et déposent plainte. Danièle est condamnée pour détournement de mineur... - Critique : | Genre : tragédie vraie. Le suicide de Gabrielle Russier, professeur de lettres, emprisonnée pour avoir aimé un de ses élèves, âgé de 17 ans, émut tant la France que des journalistes évoquèrent l’affaire devant le président Georges Pompidou, lors d’une conférence de presse. Après un long silence, il leur répondit par ces vers d’Éluard : « Comprenne qui voudra. Moi mon remords ce fut la malheureuse qui resta sur le pavé. La victime raisonnable, à la robe déchirée, au regard d’enfant perdue. Découronnée, défigurée. Celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés. » C’était un temps où nos présidents avaient des lettres… De ce fait divers, André Cayatte, inspiré, tire une tragédie sèche et (presque) sobre, mais aussi, selon son habitude, un pamphlet contre l’hypocrisie de l’époque — les parents du jeune homme préférèrent voir leur fils enfermé qu’heureux avec une femme plus âgée que lui… Le triomphe du film apporta à Annie Girardot une popularité extraordinaire.
Année : 1971
Avec : Annie Girardot, Bruno Pradal, Claude Cerval, Edith Loria, François Simon, Jacques Marin, Jean Bouise, Jean-Paul Moulinot, Marie-Hélène Breillat, Monique Melinand, Nathalie Nell, Yves Barsacq